
Cela se traduit,
outre la hausse graduelle de la part des services des impôts dans le PIB, par
la mise en place de projets de construction d’unités de transformation de nos
produits agricoles. Et dans des secteurs aussi stratégiques comme bétailss/viandes,
sucre et produits pharmaceutiques par exemple, où le pays dispose de réels
avantages comparatifs.
L’objectif manifeste étant de réduire considérablement notre
dépendance à l’importation et aux appuis budgétaires. L’objectif latent est,
sans doute, de diversifier notre économie afin de pouvoir tirer parti des
opportunités immenses qu’offrent un commerce intra-africain et une intégration économique
régionale accrus en vue de fournir des opportunités économiques à la jeunesse
malienne en pleine croissance.
Volonté légitime dont la concrétisation dépendra, en grande
partie, de la capacité de nos autorités à draîner des investissements
productifs et à faibles taux d’intérêt dans les secteurs des infrastructures et
de l’énergie. La disponibilité de l’énergie notamment propre et à tarif très
compétitif étant surtout nécessaire pour soutenir la croissance et la prospérité.
En la matière, ces investissements, de l’avis d’experts, aideront à combler le
fossé existant en matière d’accès à l’énergie. Actuellement, plus de 600
millions de concitoyens africains n’ont pas accès à l’électricité. Le continent
ne produit que 4% de l’énergie mondiale. Au Mali, le taux d’accès à l’électricité
est de 53,6%, selon des données de 2021 fournies par la direction nationale de
l’énergie.
Cette donne doit changer si nous voulons véritablement être
au rendez-vous de l’émergence. Et ce n’est ni les modèles ni les stratégies qui
manquent. Des pays montrent déjà la voie. «L’Éthiopie a investi dans le développement
de l’énergie géothermique, éolienne, solaire et d’autres domaines de l’énergie
durable pour atteindre nos objectifs. Alors que nous aspirons à restructurer et
à développer des marchés énergétiques nationaux efficaces, le Partenariat
public-privé (PPP) est une exigence essentielle», déclarait récemment son
ministre d’État chargé du développement énergétique, Sultan Woli.
À cet égard, des experts trouvent nécessaire d’attirer des
investissements provenant du secteur privé. Pour stimuler l’investissement privé
et accélérer le développement des infrastructures en Afrique, la première étape
doit consister à créer un cadre réglementaire clair, stable et transparent,
soulignent des spécialistes.
Selon eux, l’élaboration d’un programme de réforme nécessite une approche globale et participative. Réformes qui doivent accorder la priorité à la transparence, à la prévisibilité et à la compétitivité, tout en garantissant la protection de l’intérêt public et du bien-être social. Une manière de démocratiser l’accès à l’énergie.
Cheick Moctar TRAORE
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