Chronique Éco: La libre circulation favorisera la Zlec

La Zone de libre-échange continentale africaine (Zlec), entrée en vigueur en 2019, devrait contribuer à l’émergence économique et durable du continent.

Publié mercredi 17 mai 2023 à 06:07
Chronique Éco: La libre circulation favorisera la Zlec

Cela en boostant les échanges commerciaux et en accélérant la transformation structurelle des économies de nos pays par la création d’unités industrielles compétitives en fonction des avantages comparatifs de chaque pays.


La Zlec est un marché continental unique. Avec une population d’environ 1,3 milliard de personnes, son Produit intérieur brut (PIB) combiné est estimé à près de 2.500 milliards de dollars américains. Pleinement réalisée et sans barrières commerciales, elle deviendra ainsi la plus grande zone de libre-échange au monde réunissant les 54 pays.


Des initiatives visant à assurer la mise en œuvre réussie de la Zlec ont été mises en évidence, telles que le Système panafricain de paiement et de règlement. Il s’agit là d’un système de paiement qui permettra aux commerçants transfrontaliers de commercer en devises locales. Une autre initiative a trait au Fonds d’ajustement de la Zlec pour compenser les pertes de recettes tarifaires et les opportunités de diversification financière dans le cadre de la Zlecaf.

La Zlec peine à libérer le potentiel énorme qu’elle regorge. Même si le mécanisme naissant et sur lequel tous les Africains fondent espoir n’est qu’à ses balbutiements. Pour tirer parti de ses immenses opportunités d’investissement, d’échanges et de création de richesse, le continent doit combler le déficit notamment d’infrastructures. Le but étant d’attirer «des investissements transfrontaliers durables en Afrique» afin de rattraper des décennies de retard accumulés en matière de déficits d’infrastructures matérielles et immatérielles.

Infrastructures au premier au rang desquelles figurent la promotion et la prise en compte des résultats de la recherche dans les différents secteurs d’activités et les politiques nationales de développement. «Nous devons investir dans la science, la technologie et l’innovation (STI) pour rester compétitifs à long-terme et construire des Chaînes de valeur régionales (CVR) qui peuvent générer plus de valeur ajoutée pour augmenter la part de marché des entreprises africaines», suggère le secrétaire exécutif par intérim de la Commission économique pour l’Afrique, intervenant à Abu Dhabi (Émirats arabes unis) lors d’une rencontre sur le financement vert.

En la matière, Antonio Pedro estime que «l’Afrique peut tirer parti de ses ressources naturelles pour créer des chaînes de valeur régionales durables telles que la chaîne de valeur des batteries et des véhicules électriques en République démocratique du Congo (RDC) et en Zambie».  Toutefois, nuance la directrice du secrétariat de la Zlecaf, Emily Mburu, le potentiel de la Zlec pourrait être libéré si les personnes circulaient librement à travers le continent pour moderniser les industries et tirer parti de la diversification d’autres pays africains. 

Cheick Moctar TRAORE

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