Le Centre national des ressources de l’éducation non formelle (CNR-ENF), créé le 4 aout 2010 est chargé de la production, la publication et la diffusion du matériel didactique, d’appuyer les opérateurs dans la formation et la conduite des projets d’alphabétisation et post alphabétisation. Il a aussi créé une bande de données en matière d’éducation non formelle.
Malgré la situation difficile de notre pays, le CNR-ENF a pu réaliser quelques activités lors de sa campagne 2020-2021 grâce à l’appui la Coopération suisse. Mais, il reste beaucoup d’efforts à accomplir. En tout cas, c’est l’un des enseignements que l’on retient de la 15è session du conseil d’administration de l’établissement, tenu hier, dans ses locaux. L’ouverture des travaux était présidée par la ministre de l’Éducation nationale, Mme Sidibé Dédéou Ousmane.
Les 11 administrateurs ont adopté le procès-verbal et fait le point d’exécution des recommandations de la précédente session. Ils ont examiné le rapport d’activités et celui financier de l’exercice 2021 et le programme d’activités de 2022. Ils ont aussi examiné le budget prévisionnel du Centre sur la même période.
Pour l’exercice 2022, le budget du CNR-ENF est équilibré en dépenses et en recettes à plus de 1,139 milliard de Fcfa contre 1,223 milliard de Fcfa en 2021, soit une diminution de 12,63%. L’État prévoit de débloquer plus de 944 millions de Fcfa et les partenaires techniques et financiers (PTF) entendent aussi investir 185 millions de Fcfa. Les ressources propres du CNR-ENF sont estimées à 10 millions de Fcfa. La diminution du budget du CNR-ENF s’explique par la réduction des prévisions budgétaires des partenaires. Ce montant se chiffrait à plus de 251 millions de Fcfa en 2021.
La situation est due aux crises sécuritaire et sanitaire (Covid-19) et à l’embargo imposé par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa). Le tout nouveau général du CNR-ENF, Boubacar Tabouré, a soutenu que cette session est une occasion de donner des orientations concrètes et des prises de décisions aux responsables du Centre pour l’atteinte de leurs objectifs.
Il a espéré voir les administrateurs dégager les meilleurs voies et moyens permettant une exécution dynamique et efficace des activités de mise en œuvre de la politique éducative. Pour Mme Sidibé Dédéou Ousmane, les sessions du CNR-ENF constituent des moments privilégiés pour tirer le bilan des activités de la campagne écoulée et faire des programmations pour la campagne à venir.
Dans le cadre de la mise en œuvre du Programme vigoureux d’alphabétisation (PVA) rappelle la ministre, il a été procédé à la tenue des sessions de formation de 300 formateurs, dont 47 femmes dans les 15 Académies d’enseignement des Régions de Kayes, Koulikoro, Sikasso, Mopti et du District de Bamako, au recyclage de 450 enseignants du secteur non formel, dont 175 femmes. La ministre de l’Éducation nationale a aussi ajouté qu’il y a eu l’ouverture de 450 centres repartis entre 15 Académies et un suivi de 420 centres dans 15 Académies d’enseignement.
Il a également été tenu à l’Académie d’enseignement de Kayes, une session de formation des formateurs sur la méthodologie de la formation supérieure des néo-alphabètes (FSNA) de 55 formateurs, dont 7 femmes des Académies de Kayes, Kita et Nioro du Sahel.
Une formation des formateurs sur la méthodologie de la FSNA, de 34 formateurs dont 3 femmes des Académies de Mopti et de Douentza à l’Académie d’enseignement de Mopti dans le cadre de la FSNA. Dans le cadre de la recherche action sur la mesure des apprentissages des bénéficiaires des programmes d’alphabétisation (RAMAA II), il a été procédé à la révision, mais aussi à la pré-validation et la validation des items élaborés dans les compétences langagières en numératie.
Sidi WAGUE
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