
L’Essor : Le Mali termine la phase de poules
avec un match nul contre la Namibie. Quelle analyse faites-vous de cette
rencontre ?
Alou Badra Diallo : C’était un match
difficile. Le troisième match est souvent compliqué, surtout quand on pense
qu’on est déjà qualifié. Il y a aussi le fait que ce troisième match ne s’est
pas disputé à la même heure que les deux premiers (17h, alors que les premières
sorties ont eu lieu à 20h, ndlr). Ensuite, on a changé de ville, le climat de
San-Pedro est lourd par rapport à celui de Korhogo. Tout cela a pesé sur
l’équipe. Un autre point qui mérite d’être souligné, on a fait tourner l’équipe
parce qu’il y a eu des cartons et de petits bobos. L’objectif était de terminer
en tête, nous l’avons fait. Il faut féliciter les joueurs, ils voulaient gagner
et faire plaisir à notre pays, mais au finish, les deux équipes se sont
neutralisées 0-0. Notre premier objectif a été atteint, maintenant il faut
regarder devant et préparer le match contre le Burkina Faso.
L’Essor : Quelle analyse faites-vous de la
phase de poules ?
Alou Badra Diallo : Nous avons commencé par
une belle victoire contre l’Afrique du Sud (2-0). Lors de la deuxième journée,
nous avons rencontré la Tunisie et obtenu le match nul 1-1. Aujourd’hui
(mercredi dernier), nous avons fait un nouveau match nul contre la Namibie.
Pour moi, le bilan est positif parce que l’équipe n’a perdu aucun match et elle
a terminé en tête de la poule. Il y a des choses à travailler, on a la chance
d’avoir quelques jours pour préparer les huitièmes de finale à Korhogo.
L’Essor : Pour vous, quelles a été la force du
Mali lors de la phase de poules ?
Alou Badra Diallo : La solidarité et l’envie
d’aller de l’avant. Les jeunes veulent prouver qu’ils ont les moyens de
rivaliser avec l’élite continentale. On a une génération décidée à remporter la
coupe. J’ai aimé le premier match, on a été très sérieux, le deuxième aussi.
Mais ce troisième match a été compliqué. L’enjeu était énorme pour les deux
équipes. Dans une compétition, les troisièmes matches sont souvent difficiles.
L’adversaire voulait se qualifier. Il n’y a plus de petites équipes. Les
grandes équipes ont dormi sur leurs lauriers. Pendant ce temps, les pays
considérés comme des petits poucets ont travaillé et leurs efforts ont été
récompensés. Cette CAN est complètement folle, il faut s’attendre à d’autres
surprises.
L’Essor : Comment voyez-vous le match contre
le Burkina Faso ?
Alou Badra Diallo : Mali-Burkina Faso, c’est
le duel des voisins. Un derby ouest-africain et un derby, ça se gagne. Ce sera
un match difficile et compliqué. Ce sont deux pays frères et sur le terrain
chaque équipe va donner le meilleur d’elle-même pour se qualifier pour les
quarts de finale. Pour ce qui nous concerne, il n’y a qu’un mot d’ordre, c’est
la victoire.
L’Essor : Selon vous, quels sont les pays
favoris de cette CAN ?
Alou Badra Diallo : Toutes les équipes en
course ont leurs chances et sont capables de remporter le trophée. Qui pouvait
imaginer que la Côte d’Ivoire et le Cameroun allaient être dans la situation
qui a été la leur lors de la phase de poules ? Qui pouvait également imaginer
que l’Algérie et la Tunisie allaient quitter la compétition dès le premier tour
? Que dire aussi du parcours de la Guinée équatoriale et du Cap-Vert ? Cette
CAN est très ouverte et bien malin celui qui pourra trouver le nom du futur
vainqueur du tournoi. Comme tout le monde, le Mali vise le titre et les jeunes
sont déterminés à retourner au bercail avec le graal.
Interview réalisée par
Ladji M.DIABY
Habibou KOUYATÉ
Ladji Madiheri DIABY
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