
Dans le cadre de la célébration de la Journée internationale
de la femme, et de sa campagne contre le mariage précoce sous le thème : «Ensemble
changeons de comportement pour mettre fin au mariage précoce», World Vision
(une organisation non gouvernementale) a organisé une conférence de presse,
hier, en partenariat avec la Faculté de droit privé (FDPRI). L’évènement a été
présidé par le directeur national de World Vision, Patrick Danière, en présence
du doyen de la FDPRI, Pr Kissima Gakou et de plusieurs étudiants.
Cette conférence visait à déclencher des mouvements pour,
avec, mais aussi par les enfants pour impulser un changement d’attitude vis-à-vis
du phénomène, sensibiliser et conduire les actions. Il s’agissait aussi de
susciter davantage d’intérêt des étudiants à porter des thématiques sur la
problématique du mariage des enfants et de la violence contre ceux-ci. La
campagne ambitionne de contribuer d’ici 2023 à renforcer un environnement
favorable au changement social, culturel et législatif, réduisant ainsi de 10%
le mariage des enfants dans notre pays.
Le directeur national de World Vision a rappelé que malgré tout, le statut des femmes au Mali a toujours besoin d’être amélioré. Il a déploré le fait que le taux de mortalité maternelle reste élevé, mais aussi que l’insécurité alimentaire touche particulièrement les femmes et les enfants.
Patrick Danière a toutefois admis que des progrès ont été réalisés
au cours des dernières décennies. Selon lui, le bureau du Mali comme quatre
autres bureaux de la région de l’Afrique de l’Ouest a retenu la thématique du mariage des
enfants. «Nous vous invitons à joindre vos efforts à ceux des organisations
humanitaires comme World Vision dans la quête du changement de comportement
pour mettre fin au mariage des enfants au Mali», a-t-il exhorté, tout en espérant
que les résolutions et recommandations de cette conférence porteront leurs
fruits à moyen ou à long terme.
Le doyen de la FDPRI a aussi appelé à s’investir dans cette
lutte salvatrice en développant des cadres législatifs clairs pour la promotion
des droits de la femme et d’aborder les problèmes des coutumes et pratiques
complètement enracinées dans la communauté. Pr Kissima Gakou a également
encouragé les étudiants à s’intéresser à cette thématique dans le cadre de
leurs recherches universitaires, afin d’assurer la mise en place des savoirs et
connaissances au profit de la femme et de la jeune fille.
Kanworo Tienou, chargé de ladite campagne au niveau de World
Vision, a assuré que son organisation continuerait avec la sensibilisation pour
obtenir un changement de comportement. «Nous voulons un environnement favorable
protecteur pour les filles et les garçons, surtout les plus vulnérables, a-t-il
souhaité. Et d’en appeler à une conjugaison d’efforts pour en finir avec ce phénomène.
Ibrahima Tuéguété, gynécologue à l’hôpital Gabriel Touré, a expliqué que du point de vue médical, beaucoup de problèmes naissent de la grossesse des jeunes enfants, en l’occurrence les complications liées à la grossesse et à l’accouchement. Pour lui, l’âge optimal pour procréer se situe entre 20 à 34 ans.
World Vision est une organisation d’aide humanitaire travaillant dans environ 100 pays.
Fatoumata M.SIDIBÉ
Rédaction Lessor
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