
Ce mercredi, les nombreuses problématiques des PDSL ont été les thèmes de discussions de plusieurs panels animés par des experts. Analystes et observateurs s’accordent à dire que cette troisième rencontre sur les pays sans littoral pourrait être déterminante dans la résolution de ces questions épineuses.
Le Mali ne fait pas de la figuration, mais participe plutôt activement aux travaux et exprime sa vision des choses. En tout cas, le Chef du gouvernement agit dans ce sens comme lors de la séance plénière après l’ouverture des travaux devant plusieurs milliers de dirigeants du monde. Les ministres qui l’accompagnent restent aussi dans cette constance. Ils ont fait des communications sur les défis et les enjeux liés aux PDSL, avant de faire des propositions de solutions pour leur développement.
Ainsi, la ministre des Transports et des Infrastructures, Mme Dembélé Madina Sissoko, et son collèque de l’Industrie et du Commerce, Moussa Alassane Diallo, ont fait des communications sur les problématiques qui handicapent les pays en développement sans littoral.
La ministre chargée des Transports a brodé autour du thème : «Construire des infrastructures durables, renforcer la connectivité et promouvoir des systèmes de transit sans restriction pour PDSL ».
Mme Dembélé Madina Sissoko a expliqué la nécessité de lever les barrières qui entravent le développement des pays enclavés à la mer. Elle a pointé du doigt le non respect des textes et règlements par certains pays non enclavés et souligné l’urgence de s’inscrite dans la coopération et la résilience.
Quant au ministre Moussa Alassane Diallo, sa communication a porté sur le thème : «Saisir le potentiel de transformation du commerce, de la facilitation du commerce afin d’accroitre la participation des PDSL au commerce international».
En brillant orateur, il a partagé l’expérience de son pays. Il a également fait l’état des lieux du contexte des pays enclavés avant d’évoquer la nécessité de travailler à fond sur les barrières douanières, les textes, la connectivité et la formation des acteurs.
Pour les deux ministres, la solution aux problèmes des PDSL s’inscrit parfaitement dans la Vision 2063 de notre pays et de la Stratégie nationale de développement que le Mali est en train de mettre en œuvre pour le développement socio-économique.
On peut retenir de ces communications, la nécessité de se tourner vers un développement endogène à travers le Projet Mali Kura 2063 et sa stratégie de mise en place, initié par le Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goita.
Envoyé spécial
Amadou SOW
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