Selon certaines informations, l’opération menée par l’Armée a eu lieu hier au moment où les chefs terroristes du Cadre stratégique pour la défense du peuple de l’Azawad (CSP-DPA) étaient réunis pour mettre en place le Front de libération de l’Azawad (FLA). Parmi les chefs terroristes éliminés figure Fahad Ag Almahmoud qui était jusque-là le secrétaire général du CSP-DPA.
Il faut rappeler qu’au nom du Groupe d’autodéfense touareg Imghad et alliés (Gatia), Fahad Ag Almahmoud avait participé aux pourparlers d’Alger entre le gouvernement malien et les groupes rebelles du Nord en 2015. Il a aussi pris part au Dialogue national inclusif (DNI) à Bamako en décembre 2019.
Dans un communiqué qui a circulé hier sur les réseaux sociaux, un certain Mohamed Elmaouloud Ramadane se réclamant porte-parole du FLA, a confirmé la mort de Fahad Ag Almahmoud, mais aussi celle d’autres terroristes dont Chogheib Ag Attaher (chef de tribu Idnane), Albaraka Ag Alfaqi (notable de la tribu Idnane), Sidi Ag Baye (cadre politique du FLA), Bachar Ag Akhmad (cadre administratif du FLA), Mohamed Ag Acherif (cadre politique du FLA) et Mossa Ag Bay (notable de la communauté Idnane).
Au moment où nous mettions sous presse, l’état-major général des armées n’avait pas communiqué sur cette opération à Tinzawatène.
Massa SIDIBE
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.