
Mais aussi procéder à la militarisation du
service des eaux et forêts, permettre l’intégration des diplômés du Centre de
formation professionnelle forestière (CFPF) de N’Tabacoro à la fonction
publique, relire la loi n° 2016-061 du 30 décembre 2016 relative au partenariat
public-privé au Mali, prendre des mesures incitatives à l’installation des unités
industrielles de transformation…
Ce
sont là, entre autres, recommandations formulées lors de la clôture de la 5è
session ordinaire de la 6è mandature du Conseil économique, social,
environnemental et culturel (Cesec). Le thème était : «Souveraineté alimentaire
et nutritionnelle au Mali : défis et perspectives pour un développement résilient».
Durant deux semaines, les échanges avec les acteurs clés de la chaîne de valeur
agro-sylvo-pastorale ont permis au Cesec de mettre le curseur sur les différents
obstacles exogènes et endogènes à la souveraineté alimentaire et
nutritionnelle. La cérémonie de clôture de la session tenue, hier, au siège du
Conseil à Koulouba était présidée par le président de l’Institution, Yacouba
Katilé, en présence du ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement
durable, Mamadou Samaké.
Selon
le président du Cesec, ce thème d’actualité cadre parfaitement avec la vision
des autorités quant à l’instauration d’une gouvernance vertueuse, soucieuse
d’assurer le progrès social. Yacouba Katilé a souligné qu’il est grand temps
qu’on trouve enfin une réponse à ce questionnement qui taraude voire qui hante
les esprits depuis les premières heures de l’indépendance du Mali, à savoir :
qu’est-ce qui constituent les facteurs de blocage de l’accès de notre pays à la
souveraineté alimentaire, nonobstant nos fortes potentialités agricoles ? En
d’autres termes, quel mécanisme pour permettre à nos productions locales de
couvrir nos besoins à l’échelle nationale ?
Au
total, 14 sous-thèmes ont été passés au peigne fin en plénière et de façon
approfondie au sein des cinq commissions de travail, a-t-il indiqué. Et ce,
sous l’éclairage avisé des experts venus des services techniques de l’État
ainsi que les éminences grises de l’Académie des sciences du Mali et d’autres
intervenants dont le Conseil national du patronat du Mali.
Yacouba Katilé a aussi fait remarquer que les travaux de la 5è session ordinaire ont enregistré les interventions liminaires des ministres de quatre départements sectoriels et du commissariat à la sécurité alimentaire. Il s’agit en l’occurrence des ministères de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable ainsi que celui de l’Industrie et du Commerce. Il a indiqué que les différents chefs de département, après leurs communications introductives, se sont également prêtés aux questions des conseillers de la République. D’où la pertinence des recommandations ayant sanctionné les travaux.
Mariétou KOITE
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