L’évènement a eu lieu dans la cour de la direction nationale du service des jeunes à Djicoroni Para, en Commune IV du District de Bamako. Cette 3è cohorte concerne 807 nouveaux admis dans la Fonction publique. Ils devront suivre une formation militaire de six mois.
Il faut rappeler que le Service national des jeunes a été institué par la loi n° 2016-038 du 7 juillet 2016. Sa mission fondamentale est de contribuer à parfaire l’éducation, la formation physique, civique et professionnelle des jeunes en vue de leur participation effective et entière au développement économique, social et culturel du pays et de leur mobilisation pour les besoins de la défense nationale. Il a trois fonctions principales : la formation militaire ou formation commune de base, qui vise à forger, façonner des jeunes pétris du sens de la maîtrise et de la connaissance de soi.
La 2è a trait à la formation morale des jeunes en vue de développer chez eux les reflexes de la citoyenneté, l’esprit civique, la loyauté, le sentiment patriotique et la culture du don de soi (de faire d’eux des acteurs de la consolidation de l’état, de la nation). La troisième concerne la formation professionnelle visant à renforcer leur employabilité et leur insertion dans le tissu socioprofessionnel, faire d’eux des acteurs économiques qui contribuent efficacement à l’émergence économique et sociale de notre pays.
Le ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne a rappelé que les candidats au concours direct de recrutement à la Fonction publique étaient au départ 63.677 inscrits, dont 32.912 femmes. Ont été déclarés admis 807, dont 281 femmes (soit 34,82%). « Je vous félicite et vous assure que l’édification du Mali nouveau est au bout de l’effort et le Mali saura compter sur vous », a indiqué le ministre Mossa Ag Attaher. Il a également félicité son collègue du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue social pour sa grande rigueur et la qualité exceptionnelle de l’organisation de ce concours. Mossa Ag Attaher a exhorté les admis à plus d’abnégation, d’humilité et d’engagement pour cette formation.
S’adressant au directeur du Service national des jeunes et aux encadreurs, le ministre Mossa Ag Attaher a exigé « la rigueur, toute la rigueur car qui aime bien châtie bien. C’est à ce prix et seulement à ce prix qu’ils apprendront et seront en capacité de servir et de défendre le Mali ». Pour sa part, Mme Aoua Paule Diallo a exhorté les admis à bien suivre cette formation qui va les conduire à bien servir le pays dans l’équité, la justice et dans la transparence.
Le directeur général du Service national des Jeunes, le colonel Tiémoko Camara a souligné que cette démarche est une décision politique des autorités. « Maintenant, tous les nouveaux admis de la Fonction publique devront se prêter à la formation militaire obligatoire. Ils se rendront à Bapho, dans la Région de Ségou pour suivre la formation militaire et civique pendant six mois », a rappelé le colonel Tiémoko Camara, avant de demander aux admis d’être disciplinés et respectueux.
Ibrahim Diallo l’un des admis, s’est réjoui d’être parmi les recrues de cette année. « Je suis prêt moralement à suivre cette formation et si Dieu le veut pour contribuer à la réalisation du Mali Kura qui fait partie des priorités de nos autorités », a-t-il assuré. Rappelons que la devise du Service national des jeunes est «Apprendre – Servir - Défendre».
Sinè TRAORE
Les Forces armées maliennes (FAMa) ont mené, le 28 novembre dernier, une frappe ciblée contre des éléments terroristes regroupés à proximité de Sounga-Marka, dans la circonscription de Djenné..
Le ministre de l’Industrie et du Commerce, Moussa Alassane Diallo, a présidé ce jeudi 27 novembre 2025 la 7è rencontre hebdomadaire avec les acteurs du Groupement professionnel des pétroliers (GPP) et du Groupement malien des professionnels du pétrole (GMPP), une semaine après la signature d.
Il n’y a plus de longues files dans les stations-service de la capitale. Les clients sont servis à la minute près. La circulation est revenue à la normale et les Bamakois vaquent paisiblement à leurs occupations. C’est le constat fait hier par nos équipes de reportage.
La campagne 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles a été initiée dans le cadre de la Journée internationale de lutte contre ce phénomène. Il ressort des données du Système des Nations unies que la violence numérique touche entre 16% et 58% des femmes et .
Propre à la puberté, sa mauvaise gestion est marquée par un manque de communication avec les enfants, l’inaptitude à faire face à leurs problèmes personnels et des pratiques de maltraitance à leur égard. Ce qui peut souvent aboutir à des fugues régulières, des grossesses non désirées .
A l'issue des opérations menées hier vendredi, l'ėtat-major général des Armées a indiqué dans un communiqué rendu public ce samedi que des terroristes regroupés ont été neutralisés en plus de la destruction d'un véhicule camouflé.
