Il s’agit de I.S. dit “Fiman” (52 ans), I.K dit “Dièman” (57 ans) et A.D. dit “Laye” (55 ans). En dépit de leurs âges relativement avancés, ces trois individus qui ont opté pour le gain facile ont, pendant une longue période donnée, perturbé la tranquillité des populations de certains secteurs de Banankoro et Sénou, quartiers populeux de la périphérie sud du District de Bamako.
Stratégie simple, mais efficace
Avant de leur mettre le grappin dessus, les limiers ont sérieusement exploité les renseignements à propos de ces bandits. C’est ainsi qu’ils apprendront que les trois quidams formaient un véritable réseau de malfaiteurs qui ne reculaient devant aucun obstacle pour se faire de l’argent. Le trio qui n’avait d’yeux que pour les engins à deux roues, usait d’une stratégie simple, mais très efficace pour avoir ce dont ils avaient besoin. Les trois passaient souvent la nuit entière à la recherche de quoi à voler. Ainsi, ils parcouraient même les villages environnants de Sénou et Banankoro. Ils ciblaient leurs futures victimes, pénétraient par effraction dans leurs concessions et s’emparaient soit des motos ou d’autres objets de valeur avant de se fondre dans la nature.
Les trois voleurs se savaient si bien organisés dans la commission de leurs actes criminels, qu’ils se croyaient imprenables par la police. Malheureusement, ils ignoraient qu’ils avaient en face d’eux des limiers professionnels, rompus à la tâche et qui veillaient sur les populations et leurs biens. Ainsi, pour les mettre hors d’état de nuire, les éléments de la brigade de recherches (BR) ont misé sur l’étroite collaboration des populations, premières victimes des malfrats de tout acabit dans la cité.
Similitude dans le mode opératoire
En parallèle de cette collaboration des populations, les éléments de la BR avaient en leur possession de nombreuses plaintes de plusieurs victimes. Et curieusement, les récits de toutes ces victimes avaient tous un point commun en ce qui concerne le mode opératoire des trois malfrats. Elles expliquaient que leurs agresseurs procédaient par une violente agression entraînant souvent des blessures physiques, les contraignant à leur laisser leurs biens. Les éléments de la BR qui disposaient désormais de solides renseignements ont discrètement tissé leur toile tout autour des secteurs où le trio sévissait à Banankoro et Sénou.
Les trois furent ainsi localisés sur place et interpellés en possession de deux motos de provenance douteuses par les éléments du commissaire divisionnaire de police Hamidou Diakité du commissariat de police de Sénou. La perquisition qui s’en est suivie a permis aux policiers de mettre la main sur un fusil de chasse de fabrication artisanale, onze cartouches, un arrache-clou, plusieurs téléphones portables. à ces objets, s’ajoutent une cagoule, un couteau, deux torches et un bidon rempli d’essence.
Durant leur audition, ils ont collaboré et sont allés jusqu’à décrire aux officiers de police judiciaire (OPJ) leur mode opératoire. Chose qui facilita la suite aux policiers qui n’avaient plus aucune raison de traîner avec les dossiers des trois indélicats. Ils ont été très rapidement placés sous mandat de dépôt pendant que les enquêtes se poursuivent afin d’interpeller d’éventuels complices.
Tamba CAMARA
Les éléments de la brigade mobile d’intervention (BMI) des services douaniers viennent une fois de plus prouver qu’ils veillent au grain et qu’ils sont prêts à lutter efficacement contre la fraude les trafics illicites et la criminalité transfrontalière..
Les accidents de travail sont monnaies courantes. Comme pour dire que chaque métier à ses risques. Cependant, il suffit de prendre le minimum de précaution pour être à l’abri d’un accident mortel..
Nous les désignerons par leurs initiales pour des raisons bien compréhensibles. Il s'agit de M.K (17 ans), B.W (18 ans), B.T (28 ans), M.T (48 ans), Mo.K (17 ans) et Mo.T (16 ans)..
«L’apparence est trompeuse», dit une maxime connue de tous. Autrement dit, on ne doit jamais se laisser convaincre par ce qu’on aperçoit à l’extérieur d’un individu. Et pour cause, il est possible que la personne garde des tonnes de mauvaises choses à l’intérieur d’elle même..
Les policiers les plus avertis vous diront que « l’occasion fait le larron ». Eux (les limiers) qui ont pour mission de protéger les personnes et leurs biens dans la cité savent de quoi ils parlent. Pour la simple raison que chaque jour que Dieu fait, les malfrats prouvent l’évidence de cet.
De par leur nature, certains individus ne se plaisent que lorsqu’ils constatent que leurs semblables traversent des moments de difficultés, quoi que éphémères..
