
Il est 8 heures précises au Groupement mobile
de sécurité (GMS) à N’Tomikorobougou, où les bureaux de vote ont ouvert en présence
effective des agents électoraux. Le sergent stagiaire Alain Coulibaly, à la tête
de la file indienne, se présente devant le bureau n°3 de ce centre.
Après vérification
de son identité, le policier habillé en treillis, prend une enveloppe, un
bulletin de couleur blanche, qui correspond au OUI, et un autre de couleur
rouge (le NON).
Il se dirige derrière l’isoloir. Il en sort après quelque temps
avant de mettre l’enveloppe dans l’urne. Après, le policier enfoncera son doigt
à l’encre indélébile. «C’est un droit pour nous de voter comme les autres
citoyens du pays. Raison pour laquelle je suis venu accomplir cet acte», confie
Alain Coulibaly, avant d’inviter ses frères d’armes à voter massivement pour le bien-être de l’ensemble du peuple
malien.
Le centre du GMS, qui est composé de 8 bureaux
de vote, compte 3.965 électeurs, selon ses responsables. À l’image du
sergent stagiaire Alain Coulibaly, nombre des agents de la police ont effectué
le déplacement en grand nombre pour accomplir leur devoir civique.
Le sergent-chef de police Awa Traoré a voté en
notre présence. La bonne dame affirme avoir accompli cet acte pour que le
Mali soit souverain. Mais aussi pour que les Maliens soient «soudés». Notre
interlocutrice, qui vote depuis l’âge de 18 ans, a appelé ses consœurs à accomplir
leur devoir civique à l’occasion de ce scrutin majeur pour l’avenir de notre
pays.
De son côté, l’adjudant-chef Mahamadou
Coulibaly a indiqué avoir accompli son vote pour que notre pays change. Au
moment où notre équipe de reportage quittait le GMS, aux environs de 10 heures,
le bureau n°3 a enregistré 17 votes. Après ce centre, nous nous sommes rendus
au camp Soudjata Kéïta de Kati où l’opération se tenait au Groupe scolaire
Amadou Aya Sanogo. Ici, l’ambiance était également bon enfant. Les éléments des
forces de défense étaient mobilisés autour de cette opération comme pour répondre
à «l’appel du devoir ».
Chose rare pour être signalée. Les blessés de guerre,
dont certains ont été assistés par leurs camarades d’arme, ont aussi été à ce rendez-vous électoral.
Cependant, ceux-ci étaient prioritairement admis dans les bureaux de vote.
Certains agents de la protection civile et de la police étaient visibles également
dans ce centre. Composé de neuf bureaux de vote, ce centre
compte 4.030 votants.
La 1ère classe Sériba Sangaré en faisait partie. Ce
jeune militaire a accompli son devoir civique dans ce centre. Au camp Soudjata
Keïta de Kati, les militaires se murmuraient que l’opération était lente.
Notre équipe de reportage s’est également
rendue au Camp 1 à Darsalam, où le vote se passait dans les locaux du jardin
d’enfants chef d’escadron Oumar Coulibaly dit Baron. Le maréchal des logis Issa
Goïta a voté dans ce centre.
Le gendarme a estimé que tout bon citoyen doit
accomplir son devoir civique. Il a par ailleurs apprécié le déroulement des opérations
et s’est également réjoui de ce vote par anticipation qui permettra aux Forces
de défense et de sécurité de se concentrer sur le vote des civils, le 18 juin
prochain. Au moment du passage de notre équipe de reportage sur ce site, aux
environs de 11 heures, l’affluence était morose.
Le vote des militaires et des paramilitaires
s’est aussi déroulé à l’état-major général
des Armées (EMGA), à l’état-major de l’Armée de terre (EMAT), à l’école BA-100
et PC 34è RGT. Mais aussi à l’ex-SNJ, à l’état-major de la Garde nationale du
Mali (EMGNM), au Camp 3, à l’école de la gendarmerie nationale, à la Base 101
de Sénou et à la Direction générale de la police nationale (DGPC).
Les militaires et des paramilitaires sont
parmi les 8.443.044 électeurs inscrits sur la liste électorale pour le scrutin
référendaire de cette année.Quid des résultats du vote des FDS et des
services paramilitaires pour le référendum ?
Le président de l’Autorité
indépendante de gestions des élections (Aige), Me Moustapha Cissé, explique que
les prescriptions légales imposent que « le dépouillement du vote des
militaires se fasse en même temps que celui du jour du scrutin du 18 juin».
Bembablin DOUMBIA
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