
Symbole de l’unité et de la solidarité de toute une région,
la 622è édition de la pêche collective, Sanké-Mô, a tenu, hier à San, toutes
ses promesses. Le Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, a présidé l’événement
phare ayant comme thème cette année : «Sanké-Mô : facteur de réconciliation
nationale, de cohésion sociale et de paix».
La pêche collective «Sanké-Mô» se tient depuis 622 ans. Ni
les guerres ni les épidémies ni même la colonisation n’ont pu avoir raison de
la volonté des habitants de la contrée d’organiser cet événement rituel.
C’est
pour saluer cette persévérance et cette ténacité que les autorités de la
Transition ont voulu donner un cachet particulier, cette année, au Sanké-Mô,
dont le parrain était le chef de l’État. Le colonel Assimi Goïta s’est fait
représenter à San par le chef du gouvernement, accompagné du ministre en charge
de la Culture, Andogoly Guindo.
Les autorités administratives, politiques, traditionnelles
et coutumières ont réservé un accueil chaleureux à la délégation du Dr Choguel
Kokalla Maïga. Sur le site, la célébration rituelle a commencé par le sacrifice
de deux coqs blancs et des offrandes aux esprits de l’eau qui habitent la marre
Sanké. Ce rituel a été suivi de la prestation au bord de la marre des danseurs
traditionnels coiffés de chapeaux décorés de cauris et de plumes.
Soutenant que son déplacement à San n’était pas anodin, le
Premier ministre a rappelé une citation du président Assimi Goïta selon
laquelle aucune construction durable et stable de l’état ne peut se faire sans
s’appuyer sur notre culture, nos traditions et valeurs de civilisation. Pour le
chef du gouvernement, cela traduit la volonté du président de la Transition et
du gouvernement de mettre la culture au centre de la refondation de l’état
malien.
C’est pourquoi, a-t-il expliqué, tous les événements culturels
d’envergure sont d’une grande importance pour l’État malien. «C’est la culture
qui fait un peuple. Les populations de San peuvent être fières de ce qu’elles
ont donné et de ce qu’elles donnent au peuple malien», a souligné le Premier
ministre.
EXPRESSION DE LA CULTURE LOCALE- Le Sanké Mô a été lancé par
les autochtones de San, il y a plus de six siècles. Et c’est en 2009 que l’évènement
a été inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco. Occasion pour Dr
Choguel Kokalla Maïga de remercier les ancêtres ayant initié cette cérémonie
qui constitue aujourd’hui une référence pour l’humanité entière.
Le Sanké-Mô est aussi une boussole vers l’enracinement de la
souveraineté et de la dignité, a estimé le Premier ministre, ajoutant que le
gouvernement de la Transition n’a d’autre ambition que de restaurer la dignité,
l’honneur, l’indépendance et la
souveraineté de l’État malien. «Nous voulons qu’à la fin de cette Transition,
tout Malien, de quelque bord et de région qu’il soit, puisse dire, en âme et
conscience, que ces hommes ont écrit avec nous une des pages les plus glorieuses de notre histoire», a soutenu Dr
Choguel Kokalla Maïga.
Le rite Sanké-Mô marque traditionnellement le début de
l’hivernage. C’est aussi une expression de la culture locale à travers l’art et
l’artisanat, les connaissances et le savoir-faire attachés à la pêche et aux
ressources en eau. Il renforce les valeurs collectives de cohésion sociale, de
solidarité et de paix entre les communautés locales.
Ce qui a incité le Premier
ministre à solliciter la bénédiction des initiateurs. à cet effet, il a demandé
aux anciens, aux légitimités traditionnelles et à l’ensemble de la population
de San de prier pour une bonne pluviométrie dans notre pays cette année.
Moment privilégié de retrouvailles, l’édition de cette année
a permis aux Sanois de fêter dans la
communion et de manifester haut et fort leur soutien à l’un de leurs, le président
de la Transition, le colonel Assimi Goïta.
Envoyé spécial
Oumar DIAKITÉ
Oumar DIAKITE
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