
Le continent africain a toujours été une terre
de rencontres, de brassage et d’interpénétration où diverses communautés
ethnolinguistiques et religieuses ont vécu dans une symbiose parfaite,
partageant un héritage commun. Paradoxalement, depuis des décennies, les pays
du Sahel (Burkina Faso, Mali, Niger, Tchad, etc.) sont le théâtre d’une crise
sans précédent, marquée par des évènements tragiques et funestes ayant répandu
la terreur et semé la psychose.
Malgré les efforts des gouvernements respectifs
appuyés par la communauté internationale, des conflits intra et
intercommunautaires persistent et continuent d’endeuiller les populations,
mettant en mal le vivre ensemble dans la région. C’est en réponse à cette
situation que l’École de maintien de la paix Alioune Blondin Bèye (EMP-ABB)
organise, depuis hier dans ses locaux, un séminaire international de haut
niveau sur le thème : «Dialogue interculturel et
interreligieux : quelles stratégies pour une paix durable au Sahel ?».
L’ouverture des travaux a été présidée par le
ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale, chargé
de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale, le colonel-major Ismaël
Wagué, en présence de son collègue en charge de l’Artisanat, de la Culture, de
l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Andogoly Guindo. La rencontre a également
enregistré la présence du directeur de l’EMP-ABB, le colonel Souleymane Sangaré
et des membres du corps diplomatique.
Ce séminaire, qui durera trois jours, a pour
objectif général d’approfondir les réflexions sur les mécanismes du dialogue
interculturel et interreligieux afin d’actionner les leviers pouvant être mis à
contribution dans les stratégies et pistes de solution pour une paix durable au
Sahel. Pour le directeur de l’EMP, nos cultures et nos cultes portent les
ressorts de la paix. «Ils portent le ferment de l’amour du prochain, les voix
de la tolérance et du pardon», a déclaré le colonel Souleymane Sangaré.
Cela
est d’autant plus vrai que pendant des siècles et chaque fois que cela est nécessaire,
« nous avons su trouver les équilibres pour vivre les uns à côté des
autres, en étant riches de nos différences et de notre diversité», a-t-il
rappelé. Avant d’inviter les participants à interroger la façon dont ces vertus
peuvent être employées pour retrouver la paix dans le Sahel pour nos communautés
et nos pays. D’après le patron de l’EMP, il urge pour nous, en ces moments de
crises profondes dans nos différents pays, de recourir aux mécanismes endogènes
de pacification. Mais aussi aux valeurs qui nous sont chères pour faire face
aux nouvelles formes de menace à notre survie.
De son côté, le ministre en charge de la
Culture a souligné que nos ancêtres ont mieux réussi le brassage ethnique et le
dialogue interculturel qui nous permet, aujourd’hui, de respirer un air sociétal
sain. Pour lui, le dialogue interculturel est une arme séculaire de prévention
et de résolution des conflits dans notre pays. «Il est aussi source
d’initiatives pour réconcilier les cœurs, consolider la cohésion sociale, la
solidarité et la paix, gage d’un développement harmonieux et durable», a indiqué
Andogoly Guindo.
Pour sa part, le ministre en charge de la Réconciliation
dira que le but du dialogue interculturel et interreligieux est de détruire les
préjugés qui peuvent exister. Il s’agit également d’apprendre à mieux connaitre
les personnes ayant des convictions différentes des nôtres pour créer du lien
social.
«L’objectif final étant de permettre à des personnes de convictions différentes de vivre ensemble dans une même société. Cette démarche est en réalité le complément social indispensable à la laïcité», a estimé le colonel-major Ismaël Wagué. Pour lui, toutes les religions et cultures ont un rôle important à jouer pour maintenir la paix et la réconciliation.
Bembablin DOUMBIA
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