La rencontre a été présidée par le secrétaire général
du ministère du Développement rural, Daniel Siméon Kelema. Financé par la Coopération
allemande à travers la GIZ Mali et la direction nationale de l’agriculture
(DNA), le PN-SRI s’inscrit dans l’approche statistique d’accroissement de la
production nationale de riz dans de meilleures conditions agronomiques,
environnementales et socioéconomiques. Sa mise en œuvre s’étend sur une durée
de 10 ans, en deux phases de 5 ans chacune. La première a démarré en 2021 et
prendra fin en 2025.
La représentante du président de
IFR-Z Mali et directrice commerciale, Arkia Guindo, a expliqué que le SRI est
une combinaison harmonieuse d’éléments (sol, eau, plante, lumière) permettant à
la plante d’exprimer son potentiel de production. En d’autres termes, il s’agit
de produire le riz avec très peu de semences, d’eau, d’engrais sur un sol riche
en matière organique et bien aéré. Ce qui favorise l’accroissement significatif
du rendement.
D’après le secrétaire général,
les bienfaits du SRI sont palpables sur le terrain. Il estime que cette
innovation est le début de la transformation de notre riziculture en une
riziculture moderne intensive qui s’adapte au changement climatique et
l’acheminer vers la transition agro-écologique. «C’est à ce prix que nous
pouvons contribuer à résorber les effets néfastes de la crise céréalière qui
plane actuellement sur le monde», a déclaré Daniel Siméon Kelema.
Le PN-SRI est articulé autour de
six axes stratégiques, dont le renforcement des capacités techniques et économiques
des acteurs-opérateurs parties prenantes à différents niveaux de la chaine de
valeur Riz/SRI. Parlant des attentes du Programme, le directeur adjoint de la
DNA a mentionné l’augmentation de 10% en 10 ans de la production nationale de
riz prévue par la stratégie nationale de développement rizicole (SNDR).
Souleymane Aboubacar Maïga a estimé que cette augmentation atteindra 2025 avec 516.593 tonnes de riz paddy pour une superficie emblavée de 154.268 hectares et 244.962 producteur/productrices touchés. Le coût total de réalisation du PN-SRI est évalué à 8,77 milliards de Fcfa pour la première phase d’exécution.
Kadiatou OUATTARA
Rédaction Lessor
Les secteurs prioritaires en matière de produits carbones, concernent en premier l’agriculture, l’agroforesterie et les énergies renouvelables.
Face à la montée des comportements spéculatifs observés sur le marché du carburant, le Procureur général près la Cour d’appel de Bamako, Hamadoun dit Balobo Guindo, a fait une mise en garde ferme, ce mercredi 8 octobre 2025, contre toute manipulation des prix, refus de vente ou diffusion d.
À la suite de la réunion du Comité interministériel de gestion des crises et catastrophes, présidée par le Premier ministre, le Général de division Abdoulaye Maïga, un point de presse s’est tenu ce mardi 7 octobre 2025 sur la situation d’approvisionnement en hydrocarbures dans le pays..
-.
Le ministre burkinabè de l’Économie et des Finances, Aboubakar Nacanabo, a été désigné ce lundi 6 octobre 2025 comme nouveau président du Conseil des ministres statutaire de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA)..
-.
