
La cérémonie de lancement s’est déroulée en présence du président du Renajem, Alioune Gueye, et de plusieurs invités. Ce projet a pour objectif d’insérer 1.000 jeunes autour des activités de reboisement dans les zones du projet. Il s’agira de planter et entretenir 15.000 arbres pour la période 2025-2027 par l’aménagement de 15 espaces verts, 3 camps de reboisement, l’organisation de compétitions annuelles de reboisement intitulées : la «meilleure famille verte» et le «meilleur quartier vert».
Selon la
ministre de l’Environnement, de l’Assainissement
et du Développement durable, ce projet, à travers le reboisement de l’école
publique de Kati Farada, traduit l’engagement
citoyen et communautaire pour la préservation du
cadre de vie et l’avenir des enfants. Mme Doumbia Mariam Tangara a expliqué que
la campagne nationale de reboisement constitue un moment fort de mobilisation
citoyenne et institutionnelle autour des
défis environnementaux. «La
désertification et la sécheresse menacent chaque jour nos terres, compromettant
la sécurité alimentaire, les moyens de subsistance de millions de nos
compatriotes et, au delà, notre souveraineté écologique», a-t-elle déclaré.
Par ailleurs,
la patronne du département en charge de
l’Environnement a précisé que chaque année, le Mali perd environ 100.000 hectares
de forêts, principalement en raison des changements d’usage des terres et de la
pression croissante sur nos écosystèmes.
Ces transformations fragilisent, selon elle, notre biodiversité, affectent nos terres agricoles et pèsent sur
la qualité de vie des populations. À cela, s’ajoute l’urbanisation rapide, qui
réduit considérablement les espaces verts dans nos villes, notamment à Bamako.
La ministre
dira que cette situation accentue la pollution, aggrave les effets du
changement climatique et menace la santé publique.
«Recréer des espaces verts, réintroduire la nature dans nos villes, c’est
investir à la fois dans le bien-être
des citoyens et dans l’avenir
durable de notre pays», a martelé Mme Doumbia Mariam Tangara. Elle a également
fait ressortir des réponses concrètes et innovantes aux défis environnementaux
actuels, parmi lesquels la replantation des arbres et la création des jardins communautaires pour
promouvoir la biodiversité, la
sensibilisation des citoyens à l’importance du couvert végétal, et la
mobilisation de la jeunesse scolaire et universitaire autour d’initiatives de
plantation. Enfin, la ministre Mariam Tangara a réaffirmé la
disponibilité de son département à accompagner le projet «Reverdir Bamako, Kati
et Kalaban coro», afin qu’il contribue efficacement à l’atteinte des objectifs.
Et d’appeler les responsables de la mairie du District de Bamako, ceux de Kati et leurs partenaires à s’impliquer pour la réussite de cette
initiative.
Le président du Renajem a assuré que cette opération se poursuivra dans les semaines à venir dans les localités indiquées et dans les antennes régionales et communales du Réseau. Selon Alioune Guèye, le reboisement n’est pas seulement une action environnementale, il est aussi un acte patriotique de paix, de résilience et de développement durable. «Notre responsabilité collective et individuelle de gardiens de la planète, nous impose un engagement sans faille et un changement dans nos comportements afin de renforcer davantage les efforts pour inverser la tendance actuelle de déforestation et de dégradation des ressources naturelles», a-t-il rappelé.
Fatoumata KAMISSOKO
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