
Les ministres en charge de l’Élevage, Youba Ba, de l’Agriculture, Lassine Dembélé et le Représentant résident de la Fao au Mali, Dr. Mohamadou Mansour N’Diaye
Pour la capitalisation de ses
résultats et acquis, une rencontre s’est tenue, vendredi dernier dans un hôtel
de la place, sous la présidence du ministre de l’Agriculture, Lassine Dembélé.
C’était en présence de son collègue chargé de l’Élevage et de la Pêche, Youba
Ba et du Représentant résident de l’Organisation des Nations unies pour
l’alimentation et l’agriculture (Fao) au Mali, Dr. Mohamadou Mansour N’Diaye.
Le projet vise à aider au renforcement de la
production pour améliorer la disponibilité, l’accessibilité et la consommation
d’aliments sûrs et nutritifs dans les sept pays (Éthiopie, Malawi, Mali, Niger,
Sud-Soudan, Haïti et Papouasie-Nouvelle-Guinée). Le but poursuivi est
d’accroître la qualité de l’alimentation des enfants et des femmes pour la
prévention de la malnutrition.
Cette rencontre de capitalisation avait pour
objectif de partager avec les acteurs (pays bénéficiaires, partenaires,
donateurs et bailleurs intéressés) les résultats et acquis du projet ainsi que
les domaines potentiels de financement identifiés pouvant concourir à la
transformation des systèmes alimentaires. Elle fut ainsi un cadre idéal pour
les parties prenantes de partager les expériences, les innovations promues, les
bonnes pratiques, les enseignements, en vue de leur appropriation et leur mise
à l’échelle.
Le ministre de l’Agriculture a rappelé que l’économie malienne
repose en grande partie sur l’agriculture. Cependant, les systèmes alimentaires
sont soumis à plusieurs contraintes telles que la fragilité des écosystèmes et
la dégénérescence des ressources naturelles, la faiblesse des systèmes de
production par les techniques et technologies inadaptées, leur faible connexion
au marché. À ces contraintes, s’ajoutent l’inégalité d’accès au foncier, la
faiblesse du niveau de formation des producteurs, les conflits armés...
Ce contexte particulier, a déploré le ministre
Lassine Dembélé, a accentué la détérioration de la situation alimentaire et
nutritionnelle chez les enfants de moins de 5 ans. En effet, un enfant sur
quatre présente une insuffisance pondérale, près d’un enfant sur trois souffre
d’un retard de croissance et environ 14% ont une émaciation.
Face à cette situation, le chef du département de
l’Agriculture a noté que les politiques et programmes mis en place, notamment
la Politique de développement agricole (PDA), la Politique nationale de
nutrition (PNN), la politique nationale de sécurité alimentaire et
nutritionnelle (Polnsan) et leurs plans d’actions respectifs, s’attèlent à
relever les défis et enjeux majeurs. Cela, afin d’assurer notamment la sécurité
alimentaire et nutritionnelle d’une population en forte croissance, de plus en
plus urbaine et affectée par des crises alimentaires récurrentes.
De son côté, a relevé son représentant résident, la Fao au Mali promeut des approches holistiques dont celle des systèmes alimentaires pour améliorer la nutrition et la santé des populations, ainsi que les revenus des exploitants agricoles.
Selon Dr
Mohamadou Mansour N’Diaye, son organisation a aussi développé une initiative
basée sur un instrument de financement commun destiné aux partenaires
intéressés à soutenir les efforts du gouvernement malien.
Cette initiative
s’insère dans le cadre du Plan d’action mondial conjoint (PAMC/GAP) des Nations
unies sur l’émaciation infantile qui vise à améliorer la qualité de
l’alimentation des enfants et des femmes pour la prévention de la malnutrition.
Makan SISSOKO
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