
Le procès dans l’affaire dite «achat de l’avion présidentiel et des équipements militaires» devant la Cour d’assises spéciale de Bamako a connu hier la comparution de trois témoins. Il s’agit du Colonel-major Amadou Makan Sidibé, directeur des finances et du matériel du ministère de la Défense et des Anciens combattants, du Colonel Badara Aliou Diop, directeur des transports à la Direction du matériel, des hydrocarbures et du transport des Armées (DMHTA) et de Seydou Dicko, délégué observateur du contrôle financier auprès de la commission de réception du contrat Guo-Star au moment des faits.
La cour reproche au Colonel-major Amadou Makan Sidibé d’avoir signé les bons de commande ne comportant pas de date, ni les prix unitaires et les montants globaux dans l’acquisition des équipements militaires. «Vous dites que vous n’avez pas été impliqué dans l’élaboration du protocole d’accord entre le ministère de la Défense et la Société Guo-Star, alors comment se fait-il qu’il y a des écritures annexées audit protocole et qui ont été signées par vous ?», a demandé le procureur Kokè Coulibaly. La Cour a également voulu savoir pourquoi les bons de commande sont antérieurs à la signature du protocole. «Est-ce que cela est normal ?», a insisté le parquetier. En retour, le Colonel-major Amadou Makan Sidibé a répondu par l’affirmative. «Pourquoi vous avez signé les bons de commande alors ?», a rétorqué Kokè Coulibaly.
L’ancien directeur des finances et du matériel a répondu qu’il s’agissait de régulariser un état de paiement. Il a signalé que c’est le secrétariat du ministère de la Défense et des Anciens combattants de l’époque qui devait porter la signature sur les bons de commande, ajoutant qu’il lui arrivait souvent de signer des documents non datés. Amadou Makan Sidibé a aussi fait savoir que les bons de commande n’ont pas été établis au niveau de la Direction des finances et du matériel (DFM) mais plutôt par le ministre de la Défense et des Anciens combattants, feu Soumeylou Boubèye Maïga.
Le président de la Cour et ses conseillers ont posé plusieurs questions
À la question de savoir si c’étaient des bons de commande parallèles, il a répondu par la négative, signalant que ces documents comportaient les mêmes éléments que le protocole d’accord. Le témoin a dit ne pas comprendre pourquoi il faut mettre les prix unitaires dans les bons de commande alors qu’ils sont déjà mentionnés dans le protocole d’accord.
L’ancien directeur des finances et du matériel a reconnu que l’exécution d’un contrat d’une valeur de 69 milliards de Fcfa aurait dû passer par le conseil des ministres. Il a ensuite souligné que le protocole d’accord ne stipulait pas que le contrat était militaire. «Cependant, il comportait certains matériels qui sont sous le coup du secret défense», a-t-il nuancé.
Quant au Colonel Badara Aliou Diop, directeur des transports à la DMHTA au moments des faits, non moins directeur général de la même structure actuellement, il a précisé que son service a reçu dans le contrat Guo-Star 281 moyens roulants dont 14 blindés. Il a assuré qu’à la date d’aujourd’hui, tous les véhicules ont été réceptionnés par le service.
Pour sa part, le délégué observateur du contrôle financier auprès de la commission de réception du contrat au moment des faits a expliqué que les réceptions qui ont commencé le 11 août 2014, ont pris fin le 9 juillet 2015. D’après lui, tous les matériels cités dans ce contrat ont été livrés.
Au cours de l’audience, les interrogations des conseillers de la Cour ont porté sur les écarts de 29 milliards de Fcfa entre la facture proforma et le montant engagé par l’État.
Ils ont également voulu savoir comment un marché de 69 milliards de Fcfa dont l’acquisition des blindés ne représente qu’environ 5 milliards de Fcfa, pouvait être «un contrat militaire», d’autant plus que le reste de la somme (environ 64 milliards Fcfa) a été utilisé pour les habillements, les couchages, les véhicules de transport, etc.…
Bembablin DOUMBIA
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