Alousséni Sanou, ministre de
l'Économie et des Finances
Les dépenses ont été
exécutées à hauteur de 1.182,170 milliards de Fcfa contre 912,416 milliards de
Fcfa et 771,687 milliards de Fcfa respectivement au 30 juin 2021 et au 30 juin
2022. C’est ce qui ressort du rapport sur des situations périodiques
d’exécution du budget de l’état, publié le 5 septembre dernier par le ministère
de l’économie et des Finances.
Cette
publication est une exigence du code de transparence dans la gestion des
finances publiques, approuvée par la loi n°2013-031 du 23 juillet 2013 et de la
loi n°2013-028 du 11 juillet 2013 relative aux Lois de finances modifiées. Le
présent rapport rend compte de la situation d’exécution financière du budget
2023 au 30 juin 2023. Il couvre uniquement les opérations budgétaires du budget
général.
Dans
la Loi de finances initiale 2023, les prévisions globales des recettes et des
dépenses sont établies respectivement à 2.199,908 milliards de Fcfa et
2.895,903 milliards de Fcfa. Ce qui représente un déficit budgétaire
prévisionnel de 695,995 milliards de Fcfa. Sur ces montants, les prévisions des
recettes et des dépenses du budget général s’élèvent respectivement à 2.078,986
milliards de Fcfa et 2.774,981 milliards de Fcfa.
La
note publiée indique que les recettes nettes recouvrées sur le budget général
s’élèvent à 996,797milliards de Fcfa, soit un taux de réalisation de 47,95%.
Sur ce montant, le recouvrement des recettes fiscales nettes et non fiscales
s’établit à 986,922 milliards de Fcfa, soit un taux de recouvrement de 49,59%
par rapport aux prévisions de l’année 2023 et ce montant recouvré constitue
99,01% du montant total recouvré au deuxième trimestre 2023.
Quant au reliquat
des recouvrements au 30 juin 2023, il est constitué des dons-projets recouvrés
à hauteur de 9,290 milliards de Fcfa et des recettes exceptionnelles
(allègement de la dette) réalisées pour 0,585 milliard de Fcfa.
En
comparaison au niveau du recouvrement des recettes du budget général à la même
date en 2021 et 2022, le niveau de réalisation en 2023 est supérieur aux deux
années précédentes qui s’élevaient respectivement à 918,336 milliards et
883,049 milliards de Fcfa. Ainsi, le
rapport souligne que dans le budget d’état 2023, l’exécution des recettes et
des dépenses du budget général au 30 juin 2023 ressort nettement supérieure à
la situation enregistrée au 30 juin 2022.
Selon le document, cela s’explique en partie par le contexte relativement différent lié à l’application des mesures de régulation budgétaire suite aux sanctions économiques et financières imposées par la Communauté économique des états de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) en 2022.
Amadou GUEGUERE
En marge de leur rencontre, les ministres de l’Économie et des Finances de la Confédération des États du Sahel (AES) venus à Bamako pour les travaux de l'assemblée consultative de la Banque confédérale d'investissement et de développement (Bcid-AES) ont été reçus, hier dans l’après-.
À la date du lundi 8 décembre, au Grand marché de Bamako, le sac de 100 kg de mil est vendu à 20.000 Fcfa contre 22.500 Fcfa avant. Le sac de 100 kg de riz Gamiyaka, cédé auparavant à 45.000 Fcfa, se négocie désormais autour de 40.000 Fcfa.
Le gouverneur de la Région de Kita, Daouda Maïga, a présidé en début de semaine une session de vulgarisation de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption et de son plan d’actions 2023-2027..
Ces derniers mois ont été marqués par un changement de posture des groupes armés terroristes qui ont décidé de s’attaquer aux sources d’approvisionnement du pays en produits pétroliers dans le but d’asphyxier l’économie nationale et de révolter les populations contre les autorités..
C’est un communiqué du ministère de l’économie et des Finances qui l’annonce. Selon le département, à la date d’aujourd’hui, le niveau du stock de la dette intérieure est d’environ 439 milliards Fcfa.
La deuxième partie du projet de Loi de finances pour l’exercice 2026 a été votée, hier, à l’unanimité par les membres du CNT. Le texte a été défendu par le ministre de l’économie et des Finances, Alousséni Sanou.