
Après la signature du Pacte de stabilité
sociale et de croissance, le chef de l’État a félicité et encouragé les
partenaires sociaux signataires au cours d’une audience tenue hier à Koulouba.
Le colonel Assimi Goïta les a aussi exhortés à continuer à avoir cet esprit de
dialogue pour la sécurité, la paix sociale et la stabilité des institutions
politiques
Le président de la Transition entend faire de
la stabilité sociale son cheval de bataille pour gagner la lutte contre le terrorisme
et l’insécurité dans notre pays. Cette volonté s’est manifestée, le vendredi
dernier par la signature du Pacte de stabilité sociale et de croissance entre
le gouvernement et les acteurs sociaux (Conseil national du patronat du Mali,
les centrales syndicales et les syndicats autonomes).
Après la signature de ce document, le président
de la Transition qui veut maintenir la confiance, a reçu les partenaires
sociaux au palais présidentiel pour les encourager à maintenir le cap dans
l’intérêt du peuple malien. «Le président a jugé nécessaire de nous rencontrer
et nous remercier surtout, demander la contribution de chacun d’entre nous
pour que le pays puisse sortir de cette situation», a expliqué le secrétaire général
de l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM), Yacouba Katilé, au terme
des échanges.
«Au regard de l’entretien qu’on a eu avec le
président Goïta, a indiqué Yacouba Katilé, nous sommes convaincus que les
choses vont bouger». Selon lui, c’est désormais le dialogue qui va prévaloir et
sa centrale syndicale est engagée à suivre cette ligne pour le bonheur de
l’ensemble des Maliens. Car, notre pays a besoin d’une stabilité sociale pour
faire face au fléau du terrorisme, au défi du développement et maintenir la
paix. C’est dire que le lancinant problème qui demeurait concernant la non
application des accords signés entre les différentes parties sera un vieux
souvenir.
RENFORCER LA CONFIANCE-Pour le patron du
Conseil national du patronat du Mali (CNPM), il s’agissait de remercier, féliciter
et demander aux acteurs sociaux de continuer à avoir cet esprit de dialogue.
Parce que la finalité de tout cela demeure le bien-être des 22 millions de
Maliens. «Toute politique qui n’a pas pour objectif final d’améliorer le bien-être
des Maliens est une politique vouée à l’échec. Et nous les partenaires sociaux
et l’État sommes engagés à maintenir le dialogue social pour que nous ayons une
paix sociale», a soutenu Mossadeck Bally.
Il espère que cette paix sociale va
garantir une tranquillité d’esprit pour nos Forces armées qui se battent pour
ramener la sécurité sur toute l’étendue du territoire, mais aussi pour aller
vers des institutions politiques beaucoup plus stables. Selon le patron des
patrons maliens, la signature de ce Pacte est simplement une poursuite du
dialogue, surtout qu’il y a toujours eu des divergences. Mais l’essentiel est
de pouvoir se mettre autour de la table et de surmonter ces divergences.
Le CNPM a donné la garantie au gouvernement et
aux syndicats, à chaque fois qu’il y a des divergences, d’ouvrir des négociations
autour de la table. Car, reconnaitra Mossadeck Bally, c’est lorsque la paix
sociale règne dans un pays qu’on peut s’attaquer à l’essentiel qui est le développement
économique et social de l’ensemble du pays.
C’est le leitmotiv que le président de la
Transition préconise en recevant les différentes parties signataires de ce
Pacte de stabilité sociale et de croissance. Le ministre du Travail, de la
Fonction publique et du Dialogue social a indiqué que la signature de ce Pacte
a un sens patriotique. «Dieu seul sait que pour avoir un tel engagement des
partenaires sociaux, cela veut dire qu’il y a eu des renoncements pour la
patrie.
C’est pour cela que le président a voulu les rencontrer pour les
remercier de vive voix pour leur sens élevé du patriotisme, pour avoir mis
notre pays au-dessus de certaines exigences», a apprécié Dr Fassoun Coulibaly.
Il relèvera que cette rencontre avec le président de la Transition contribue à
renforcer la confiance entre l’État et les partenaires sociaux. Parce qu’un
Pacte de stabilité sociale repose sur la confiance des partenaires.
Pour maintenir le cap, l’État a élaboré un plan d’actions pour cinq ans avec des actions à court, moyen et long termes devant être réalisées entre 2023 et 2027. «Il y a des actions à mettre en œuvre chaque année. Rien ne sert de signer un Pacte et ne pas l’appliquer», a indiqué le ministre Coulibaly, qui a promis que dans les semaines à venir, les organes prévus dans le document paraphé vont être créés soit par décret ou par arrêté pour entamer rapidement le travail et renforcer la confiance des partenaires sociaux.
Oumar DIAKITE
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