
Les officiels assistent à la projection du film intitulé «le regret» réalisé par un rescapé
C’était en présence de la ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Coulibaly Mariam Maïga et le représentant de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), Olivier Grosjean. Y étaient également l’ambassadeur d’Italie au Mali, Stephano A. Dejak, et l’ensemble des acteurs engagés dans le domaine de la migration irrégulière au Mali.
La cérémonie a débuté par la projection du film intitulé «Le regret» réalisé par un rescapé, Oumar Almahmoud Maïga. Ce documentaire, produit en langue sonrhaï, retrace le parcours de 17 jeunes Africains dont un seul survivant. Ils sont abandonnés à leur sort entre négociations avec les passeurs et rabatteurs, chaleur du désert et mort. La fiction rappelle essentiellement aux jeunes les dangers qu’ils encourent en tentant de gagner l’Europe par la voie irrégulière. Cette séance de projection a été l’occasion d’écouter des témoignages émouvants de trois rescapés en guise de conseils et de contribution à la lutte contre les risques et les dangers de la migration irrégulière. Il s’agit de Oumar Keïta, Amara Konaré dit Dj Makoye et Issa Coulibaly.
Parlant du film «Le regret», la ministre en charge de la Promotion de la Femme a fait remarquer que la scène était dramatique et émouvante. Pour Mme Coulibaly Mariam Maïga, le contexte entre dans le cadre de la migration irrégulière et tous les dangers que cela peut entraîner. Le constat, a-t-elle ajouté, est triste et très dramatique, puisqu’il est question de violences de différentes formes : physique, sexuelle, psychologique, de torture et de traite des êtres humains… La ministre en charge de la Promotion de la Femme a indiqué que le message, c’est d’inviter les mamans à décourager les futurs migrants de partir par la voie irrégulière. Comme recommandation, Mme Coulibaly Mariam Maïga a encouragé et exhorté la société civile à continuer de soutenir le gouvernement à mettre en exergue sa politique de lutte contre le phénomène.
Pour sa part, le ministre en charge des Maliens établis à l’extérieur a révélé des chiffres qui n’ont jamais été aussi alarmants. De 2014 à nos jours, selon l’OIM, 59.837 migrants ont été identifiés morts sur les routes migratoires, dont 8.200 cas en 2023. Sur ces 8.200, 3.000 ont perdu la vie sur les routes du Sahara. Pour Mossa Ag Attaher, ces routes constituent de véritables couloirs de la mort. «Nous avons la responsabilité de sensibiliser nos enfants, nos jeunes, nos frères et nos sœurs sur les dangers et les risques», a-t-il dit.
En plus des morts, pour le ministre Ag Attaher, il faudrait aussi compter les cas d’expulsion. Ceux qui sont arrivés dans les pays de transit ou de destination, sont expulsés, refoulés, rapatriés massivement par milliers. «Près de 6.000 Maliens ont été rapatriés en situation d’urgence depuis le début de l’année 2023», a fait savoir le ministre en charge des Maliens de l’extérieur. Le gouvernement aide à la migration régulière. «Nous ne combattons pas la migration. Nous essayons de sensibiliser et de travailler à ce que la migration irrégulière s’arrête et qu’elle laisse la place à la migration régulière, organisée et qui sécurise chaque Malien qui fait le choix de prendre cette voie», a fait comprendre Mossa Ag Attaher. S’adressant aux partenaires, le ministre Ag Attaher dira que le Mali est ouvert au dialogue sur les questions migratoires.
Souleymane SIDIBE
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