
Le Centre d’information et de gestion des migrations (Cigem) et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) ont lancé, hier au Centre international de conférences de Bamako (CICB), une série de formations à l’endroit des acteurs impliqués dans la gestion de la migration. Ces formations se dérouleront à Bamako, Koulikoro, Kayes, Ségou et Sikasso.
La cérémonie de lancement, couplée à l’ouverture des travaux au niveau de «Bamako-Koulikoro», a été présidée par le chef de cabinet du ministre des Maliens établis à l’Extérieur et de l’Intégration africaine, Achérif Mohamed Ag Erlaf, en présence du directeur général du Cigem, Dr Aboubacrine Aguissa et du représentant de l’OIM, Mohamed Kane.
Cette série de formations entend renforcer la compréhension des acteurs issus des administrations, des collectivités territoriales et de la société civile, sur les concepts fondamentaux liés à la migration. «Il s’agit de donner à chacun les outils nécessaires pour analyser, anticiper, accompagner et gérer les dynamiques migratoires, en vue d’une plus grande cohérence et efficacité des interventions», a précisé le directeur général du Cigem. La migration est un phénomène dynamique et complexe.
Elle soulève des enjeux multiples sur les plans économique, social, politique, sécuritaire et culturel. D’après Dr Aboubacrine Aguissa, le Mali, de par sa position géographique, est au carrefour des mobilités interrégionales et internationales, ce qui nécessite une compréhension fine et une approche globale de la question migratoire.
Selon le chef de cabinet du ministre des Maliens établis à l’Extérieur et de l’Intégration africaine, ces formations sont conçues pour doter les acteurs de connaissances solides, de compétences pratiques et d’une compréhension approfondie des dynamiques migratoires. Achérif Mohamed Ag Erlaf rappellera que la migration, qu’elle soit locale, régionale ou internationale, est un phénomène en constante évolution. «Pourtant, elle est souvent mal comprise, mal interprétée ou instrumentalisée», a-t-il regretté.
D’après lui, connaître les concepts de base liés à la migration, c’est comprendre les réalités humaines derrière les chiffres, les espoirs derrière les défis. «Ces formations permettront de valoriser et de structurer vos expériences pour un meilleur impact sur nos politiques publiques», a déclaré le chef de cabinet. Pour la concrétisation des initiatives et engagements du Mali, dira le représentant de l’OIM, il est essentiel que les acteurs impliqués dans la gouvernance des migrations disposent d’une compréhension commune des concepts liés à la migration, de données fiables, régulières et désagrégées.
D’où le lancement de ces activités de renforcement des capacités des acteurs intervenant dans le domaine de la migration aux niveaux central, mais aussi ceux décentralisés sur les concepts liés à la migration, a indiqué Mohamed Kane.
Cette séance de formations à l’endroit des acteurs de «Bamako-Koulikoro» prend fin ce mercredi. Quant aux sessions de Kayes, Ségou et Sikasso, elles se dérouleront dans les semaines prochaines, selon les organisateurs.
Bembablin DOUMBIA
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