
À moins d’une semaine de
l’investiture de Donald Trump, prévue pour le 20 janvier, le marché du soja
retient son souffle. Entre fébrilité et inquiétudes, les acteurs du marché
attendent les premières annonces du nouveau dirigeant, susceptibles de
déclencher un nouvel épisode de la guerre commerciale avec la Chine…
Si l’heure est à l’inquiétude sur le marché,
c’est parce que le soja pourrait être pris encore une fois dans le feu de
l’escalade tarifaire entre la Chine et les USA. Donald Trump a en effet fait de
l’imposition des droits de douane un axe majeur de sa politique commerciale
annonçant une surtaxe globale de 10 à 20 % sur l’ensemble des produits
étrangers importés par les USA et promettant d’aller jusqu’à 60 % pour
certaines marchandises en provenance de la Chine. De quoi rappeler de mauvais
souvenirs sur le marché.
En effet, au plus fort de
la bataille tarifaire entre les deux pays en 2018-2019, la graine avait déjà
été l’une des principales matières premières touchées par des mesures de
riposte de l’empire du Milieu. En réponse aux impositions
de l’administration Trump, la Chine avait imposé un tarif de 25 % sur le soja
américain. Cette situation a conduit à la baisse drastique des exportations
américaines vers la Chine.
Anticipant la répétition de
ce scénario, Reuters rapporte que les acheteurs chinois ont acquis plus de
volume de soja que la normale depuis les USA sur les derniers mois de 2024 dans
le sillage des importations record sur l’année qui ont atteint 105 millions de
tonnes, soit 6,5 % de plus qu’un an plus tôt, selon des données des Douanes
chinoises relayées par Reuters.
En attendant que la
nouvelle administration Trump ne tire les premiers coups de canon de cette
nouvelle guerre commerciale, les analystes estiment que le Brésil et
l’Argentine devraient être à nouveau les principaux gagnants d’un potentiel
ralentissement de la demande chinoise pour le soja américain. Il y a 6 ans, ces
deux pays avaient déjà profité de la situation pour accroître leurs ventes vers
l’empire du Milieu. Dans la foulée, le Brésil est devenu le premier exportateur
de soja vers la Chine.
Durant l’année écoulée, en 2024, les cours du
soja ont connu une baisse de 22,8 % sur la Chicago Board of Trade (CBoT)
pénalisée par l’abondance de la récolte aux USA et celle attendue au Brésil. Pour l’année 2025, l’importance
des stocks mondiaux devrait à nouveau être défavorable pour les cours selon
plusieurs analystes.
Déjà la demande en soja de la Chine est prévue pour
baisser cette année, en raison de la faiblesse des marges des transformateurs,
(différence entre le prix d'achat la matière première et la vente de ses
dérivés comme l’huile et les tourteaux) qui devrait réduire globalement les
achats du pays. Si l’on ajoute à ce contexte, les répercussions de la guerre
commerciale, les perspectives pour les prix s’assombrissent un peu plus.
Au
cœur de la bataille tarifaire entre les USA et la Chine, les prix du soja
avaient baissé à leur plus bas niveau depuis 2009 en juillet 2018 sur la CBoT. Selon les prévisions de la
firme BMI Research, filiale de Fitch Solutions, la faible demande anticipée en
Chine devrait atténuer l’impact de l’escalade tarifaire sur les prix mondiaux.
Quoi qu’il en soit, il est déjà certain que le marché du soja sera mouvementé
dans les prochains mois.
Agence Ecofin
Rédaction Lessor
Dans le cadre du forum d’Assouan, en Égypte, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop et le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et des Burkinabè de l’Extérieur, Karamoko Jean-Marie Traoré, ont co-animé, le d.
Durant cinq jours, chercheurs, innovateurs, investisseurs et décideurs politiques vont échanger sur des solutions agricoles performantes pouvant booster la productivité agricole.
Dans le cadre de leur mission de surveillance du territoire, les Forces armées maliennes (FAMa) ont mené, le dimanche 19 octobre 2025, avec succès plusieurs frappes aériennes sur des objectifs ennemis, a annoncé ce lundi la Direction de l'information et des relations publiques des armées (Dirp.
77 % des activités programmées en 2024 dans le secteur des mines et de l’énergie ont été exécutées, selon la Cellule de planification et de statistique (CPS). Ce constat ressort de la première réunion statutaire du Comité de coordination du secteur, tenue vendredi dernier au ministère d.
La consommation et la valorisation de nos produits locaux étaient, jeudi dernier, au centre d’un panel organisé par la Chambre de commerce et d’industrie du Mali (Ccim) sur le thème : «De 2019 à nos jours : bilan, défis et perspectives»..
Notre pays était représenté par la ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Doumbia Mariam Tangara.