
Dès la mi-journée, jeudi 17 mars, le signale de RFI n’était plus disponible sur les fréquences FM. La chaine France 24 a également cessé de diffuser sur les opérateurs de télévision. « La mise en œuvre a déjà commencé », a confirmé, en mi-journée, la secrétaire générale du ministère de la Communication.
Le ministre de Communication, de l’Economie numérique et de la modération de l’Administration, Harouna Mamadou Toureh, a rencontré, jeudi, à son département, les représentants des organisations professionnelles des médias, auxquels il a expliqué les raisons qui ont motivé la suspension de ces médias.
Le gouvernement a aussi souligné que la rediffusion et la publication des émissions et articles de presse de RFl et de France 24, seront également interdites pour les radios et télévisions nationales, ainsi qu'aux sites d'information et journaux maliens, dès l'entrée en vigueur de la mesure de suspension.
Ces décisions du gouvernement interviennent suite à la diffusion par ces médias de « fausses allégations faisant état d'exactions commises par les Forces Armées Maliennes (FAMa), contre des civils, de violation des droits de l'homme et du Droit International Humanitaire », explique le communiqué.
Le gouvernement précise que ces « fausses allégations sans aucun fondement » ont été publiées, le 8 mars dernier, dans une déclaration de la Haute-commissaire des Nations unies aux Droits de l'homme, Michèle Bachelet.
Mais également dans un rapport de l'ONG Human Right Watch, le 15 mars 2022 et dans un reportage de la Radio France internationale (RFI), le 14 et 15 mars 2022.
« En considérant la synchronisation de ce matraquage médiatique, le gouvernement en déduit une stratégie savamment préméditée visant à déstabiliser la Transition, démoraliser le Peuple malien et discréditer les vaillantes FAMa », souligne le communiqué du gouvernement avant de rejeter « catégoriquement ces fausses allégations contre les vaillantes FAMa ».
Selon le communiqué, certaines allégations, en particulier celles avancées par RFI, n'ont d'autres objectifs que de « semer la haine en ethnicisant l'insécurité au Mali et dévoilent l'intention criminelle de journalistes dont certains n'ont pas séjourné au Mall, il y a plus d'un an ».
Ainsi, poursuit le communiqué, « le Gouvernement rappelle que les agissements de RFI et de France24 ressemblent, dans un passé récent, aux pratiques et au rôle tristement célèbre de la radio " Mille Collines " dans un événement tragique survenu en Afrique ».
Par la même occasion, les autorités réaffirment leur « soutien total, ainsi que celui du Peuple à nos vaillantes FAMa qui respectent les droits humains et agissent toujours avec professionnalisme dans la lutte contre le terrorisme ».
Le gouvernement souligne que « tous les cas avérés de violation de droits de l'homme et du Droit International Humanitaire impliquant des éléments des forces de défense et de sécurité font systématiquement l'objet d'enquête impartiale et les auteurs sont toujours sanctionnés conformément à la législation nationale ».
Et d'inviter le Peuple malien à « rester vigilant, à faire preuve de discernement et à soutenir les Autorités de la Transition dans leur noble mission de sécurisation de notre pays et de défense exclusive des intérêts supérieurs du Peuple malien ».
Dans un communiqué, publié jeudi 17 mars, France Médias Monde, la maison mère de RFI et France 24, « déplore la procédure » de suspension de ses médias et « proteste » contre la décision des autorités. « France Médias Monde étudiera toutes les voies de recours pour qu’une telle décision ne soit pas mise en œuvre et rappelle son attachement sans faille à la liberté d’informer comme au travail professionnel de ses journalistes », indique le groupe de médias français qui bénéficie du soutien de l’Union européenne.
Mohamed TOURE
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