Le
14 novembre est un grand jour car c’est ce jour que le Mali a recouvré l’entièreté de son territoire. Maintenant,
l’Armée doit être déployée dans tous les cercles de la région afin de permettre
à l’administration et aux services sociaux de base de s’installer et d’exercer
en toute quiétude.
Les efforts du gouverneur Gamou méritent d’être salués car il a pris son bâton de pèlerin pour démarcher tous les ministères afin que chaque département réhabilite les locaux de ses services déconcentrés qui ont été vandalisés au cours de l’occupation. Je souhaite que l’État mette suffisamment de moyens pour assurer une éducation de qualité à tous les enfants de Kidal, de rendre les soins de santé et l’eau accessibles.
Ahmed
Saloun Ben, réparateur électroménager : «L’État doit complètement occuper
l’ensemble du territoire de Kidal»
La libération est une bonne chose mais le gros problème reste l’occupation complète du territoire de Kidal par l’État car la nature a horreur du vide. L’État doit tout faire pour réhabiliter et renforcer les points d’eau. Il doit constituer des délégations composées des chefs de fraction, de village, de tribu et des chefferies traditionnels pour aller convaincre et ramener les déplacés internes et externes sur leurs sites d’origine en leur assurant le minimum : la sécurité et l’eau.
Niamoye
Alidji, femme leader : «Il faut créer des activités génératrices de
revenus pour les femmes et les jeunes afin de les occuper»
Il
faut consolider la paix en renforçant les acquis et en multipliant les
campagnes de sensibilisation. Il faut créer des activités génératrices de
revenus pour les femmes et les jeunes afin de les occuper. Il faut développer
et encourager le commerce entre Kidal et le reste du pays afin d’approvisionner
le marché de produits venant du sud du pays.
Propos recueillis par
Moulaye SAYAH /AMAP - Tombouctou
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.