C'est exactement à 09h50 que l'avion de commandement du président du CNSP s'est immobilisé sur le tarmac de l'aéroport international président Modibo Keïta Sénou. Il a été accueilli au bas de la passerelle par le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta en présence du Premier ministre Choguel Kokalla Maïga, du président du Conseil national de Transition (CNT), colonel Malick Diaw, de plusieurs membres du gouvernement, des autorités administratives, politiques et coutumières de Bamako ainsi que du Corps diplomatique accrédité au Mali.
Après le cérémonial protocolaire et l'intonation des hymnes nationaux, les deux chefs d’État se sont entretenus brièvement en tête-à-tête dans le salon présidentiel de l'aéroport. Ensuite le cortège présidentiel a mis le cap sur le palais de Koulouba où le visiteur du jour sera reçu en audience par le colonel Assimi Goïta. À la fin de cette audience le général Abdourahmane Tiani animera un point de presse.
Pour ce premier déplacement hors de Niamey, l'hôte de marque du colonel Goïta est accompagné d'une importante délégation de 25 membres comprenant ainsi plusieurs ministres dont le ministre d'État ministre de la Défense nationale, le général de Corps d'Armée Salifou Mody et celui des Affaires étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l'Extérieur, Bakary Yaou Sangaré. La délégation nigérienne est aussi forte du ministre de la Jeunesse et des Sports, Porte-parole du CNSP, le colonel-major Abdourahamane Amadou et chef du Département de l'Artisanat et du Tourisme, Mme Guichen Agaichatta Atta.
Durant cette visite, les deux chefs d'État vont aborder plusieurs questions d’intérêt commun notamment sur le plan sécuritaire avec un point d'orgue sur la mise en œuvre des organismes de fonctionnement de l'Alliance des États du Sahel (AES) créée par la Charte du Liptaco-Gourma dont le document a été signé par les chefs d'État des trois pays membres (Burkina Faso, Mali et Niger ).
Aboubacar TRAORE
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.