
L’ouverture des travaux a été suivie la plantation d’un arbre de la paix dans l’enceinte de l’Ecole
Une
culture de paix ne se limite pas à l’absence de guerre ou de violence, mais
elle consiste à instaurer un état d’esprit, une philosophie de tolérance, de
compréhension et de respect mutuel. Cela signifie apprendre à résoudre nos
conflits par le dialogue et non par la violence, à cultiver l’empathie plutôt
que l’indifférence, et à bâtir des sociétés où chacun, quelles que soient ses
différences, a sa place. Partant de cette philosophie, l’EMP-ABB a réuni ses
membres et partenaires pour réfléchir et réaffirmer leur engagement au service
de la paix, en cette période où le monde en a tant besoin. Ce, dans le cadre de
la commémoration de la Journée internationale de la paix que consacre le 21
septembre. L’édition de cette année est placée sous le thème
international : «Promotion de la culture de paix».
L’EMP-ABB s’est fixée comme objectif pour cette célébration de promouvoir la culture de la paix à travers un dialogue intergénérationnel. À cet effet, le thème : «Construire des ponts et combler des fossés», choisi par l’établissement, s’inscrit dans cette dynamique.
Selon
le directeur général de l’EMP-ABB, ce thème invite chacun à agir concrètement
pour éliminer les barrières qui nous divisent et à établir des connexions, à la
fois humaine et sociale, entre des groupes souvent opposés. «Construire des
ponts, c’est tendre la main à l’autre, c’est dialoguer là où le silence règne,
c’est se rassembler là où la discorde s’installe», a expliqué le colonel
Souleymane Sangaré.
Ajoutant que nous vivons dans un monde de plus en plus
interconnecté avec la multiplication des fractures. Les fossés qui séparent les
riches des pauvres, les hommes des femmes, les jeunes des anciens, les
religions de l’agnosticisme, s’élargissent. «Mais ces fossés ne sont pas
inéluctables», a-t-il espéré. Car, selon lui, nous avons la responsabilité
collective de les combler en renforçant les valeurs de solidarité, de justice
et de respect pour les droits humains.
Construire
des ponts et combler des fossés signifie aussi promouvoir le dialogue
intergénérationnel. Car, les jeunes sont porteurs d’un avenir qui se construit
aujourd’hui, tandis que les aînés sont les gardiens de la mémoire et des
expériences passées. «Construire des ponts et combler des fossés signifie
également d’apprendre des erreurs du passé pour éviter de les reproduire afin
de créer un avenir inclusif, où chaque voix compte», a détaillé le directeur
général de l’École. Et de soutenir que «la paix mondiale commence avec des
gestes simples : tendre la main à un voisin dans le besoin, écouter avant
de juger, éduquer nos enfants à la tolérance et au respect des différences».
Enfin, le colonel Souleymane Sangaré a invité chacun des participants à
renouveler son engagement envers la construction d’un monde plus juste, plus
solidaire et plus paisible. «Ensemble, nous pouvons construire ces ponts,
combler ces fossés et ainsi, faire de la paix une réalité tangible pour chaque
être humain vivant sur cette planète», pense-t-il.
Représentant
son ministre, le général Faguimba Ibrahim Kansaye du département de la
Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale a apprécié la pertinence
indéniable du thème national.
De
son côté, le ministre chargé des Maliens établis à l’extérieur a souligné que
bâtir la paix reste une exigence de tous les jours pour un lendemain meilleur.
«Au Mali, nous célébrons la Journée internationale de la paix en réaffirmant
notre engagement envers un monde plus juste, plus équitable et plus pacifique»,
a déclaré Mossa Ag Attaher.
La rencontre a enregistré la participation de plusieurs ambassadeurs au Mali, notamment ceux de la Belgique, Cuba, de l’Espagne, du Niger, de la Türkiye, des États-Unis d’Amérique. L’ouverture des travaux a été suivie par le lâcher des colombes et la plantation d’un arbre de la paix dans l’enceinte de l’École.
Oumar DIAKITE
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