![Mali, Église chrétienne évangélique : Un siècle d’existence](http://admin.journalessor.ml/assets/img/posts/1700468474.jpg)
La célébration de ce centenaire est l’occasion de se souvenir des premiers missionnaires venus au Mali
L’Église chrétienne évangélique du Mali
(Ecem), issue de l’Alliance chrétienne et missionnaire (C&MA) a aujourd’hui
100 ans (1923-2023). L’anniversaire de ce siècle d’existence a été commémoré
les 17 et 18 novembre derniers au Centre international de conférences de Bamako
(CICB) sous le thème : «Enfant de l’Alliance chrétienne missionnaire,
connais tes origines et va plus loin».
La cérémonie symbolique était présidée par le
secrétaire général du ministère des Affaires religieuses, du Culte et des
Coutumes, Toumani Sangaré, en présence de l’ancien Premier ministre, Ousmane
Issoufi Maïga, et du président du Comité exécutif national de l’Ecem, pasteur
Sadrac Diarra. On notait aussi la participation de plusieurs fidèles chrétiens
venus de différents pays africains, notamment Côte d’Ivoire, Burkina Faso,
Guinée, Sierra-Leone et Gabon, mais aussi d’europe et des États-Unis
d’Amérique.
La manifestation se voulait aussi une évaluation de l’Ecem, mais aussi de réflexion sur les perspectives de sa croissance. Selon les organisateurs, il s’agit également de témoigner de leur reconnaissance au seigneur. Le président du Comité exécutif national de l’Ecem a expliqué que la célébration de ce centenaire est l’occasion de se souvenir des premiers missionnaires venus au Mali, au péril de leur vie pour porter à la population la bonne nouvelle de l’évangile. «Nous souvenir des actions, souvent anonymes, des premiers chrétiens, persécutés pour leur foi et qui ont résisté et façonné l’Ecem. Ils ont ainsi fondé les premières églises dans les villages. Nous souvenir des premiers qui se sont formés dans l’étude de la parole de Dieu et qui ont donné les premiers enseignements aux nouveaux chrétiens», a-t-il déclaré.
Pour sa part, le pasteur Sadrac Diarra a
remercié les autorités dont la présence, selon lui, témoigne de leur intérêt
pour l’éducation morale et spirituelle des citoyens maliens, sans
discrimination de religion. Comme on pouvait s’en douter, la victoire des FAMa
sur les ennemis de la paix à Kidal a été saluée et magnifiée, une victoire qui
augure des lendemains de paix durable, synonyme de stabilisation du pays.
Le
président du Comité exécutif national de l’Ecem a aussi rappelé que l’Ecem
participe à la vie active de la nation en manifestant l’amour de Jésus-Christ à
travers des activités du Centre protestant pour l’assistance médical au Mali
(Cpam) et l’Organisation de développement pour l’espérance au Mali dénommé
(Odes-Mali), y compris des formations thématiques sur la citoyenneté et
l’entreprenariat pour les jeunes et la promotion des langues nationales à
travers l’alphabétisation fonctionnelle.
Le secrétaire général du ministère des Affaires religieuses, du Culte et des Coutumes a salué la communauté chrétienne du Mali en général et celle de l’Ecem en particulier pour son implication notable dans la promotion de la tolérance religieuse et du vivre ensemble dans notre pays. Toumani Sangaré a estimé qu’à l’instar des autres communautés, les chrétiens ont sans cesse prié pour le Mali, au moment où il traverse les périodes les plus difficiles de son histoire, afin que le Tout-Puissant le préserve de la division des querelles fratricides et de l’insécurité généralisée. Et de dire que le Mali se relève lentement, mais sûrement de ces difficultés. Pour lui, l’Ecem, dont la croissance augure d’un avenir meilleur, doit œuvrer dans l’enseignement de ses fidèles et soutenir le développement durable au Mali tant sur le plan spirituel que social et économique.
Tiedié DOUMBIA
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