Un jeune homme a comparu aux assises pour
répondre du crime de viol et de vol. il s’agit d’un chômeur du nom de Mamadou
Sacko, voisin des familles de ses victimes et domicilié à Titibougou. C’est
justement ce voisinage qui lui permettait de jeter son dévolu sur ses victimes.
Les faits qui lui sont reprochés remontent à 2019.
Courant septembre 2019, Mamadou Sacko avait
pris le temps d’étudier les habitudes de certaines filles de son voisinage afin
de trouver le meilleur moyen d’abuser d’elles. C’est ainsi qu’il a découvert
que la demoiselle Djénèba Goimba dormait fréquemment sur le toit de leur maison
et qu’Astan Doucouré était en séjour chez sa sœur. Il a décidé d'agir. Une nuit
vers 00 heure, il se munissait d'un couteau, escaladait le mur de clôture de la
maison où loge Djénèba Goimba avant de rejoindre celle-ci sur le toit. Il la
réveilla sous la menace du couteau avant d'entretenir des relations sexuelles
avec elle sans être inquiété.
Quelques jours après, il escaladait le mur de
clôture de la maison contiguë à la leur. Une fois à l'intérieur et toujours
muni de son couteau, il menaçait la demoiselle Astan Doucouré, la traumatisait,
abusait d'elle par deux fois et emportait son argent et son téléphone portable.
C'est ainsi que les agents du commissariat du 12ème arrondissement
l'interpellaient suite à la plainte de cette dernière victime. L’enquête
ouverte à la suite de cette plainte conduisit Mamadou Sacko tout droit devant
les juges de la Cour d’assises pour y être jugé conformément aux dispositions
des articles 226, 256 et 254 du code pénal.
Tant à l'enquête préliminaire que devant le
magistrat instructeur, l'inculpé a reconnu les faits à lui reprochés. Cela a
été le cas également à la barre. Les faits reconnus, il ne lui restait plus
qu’à s’expliquer. C’est ainsi qu’il a relaté dans les moindres détails le
déroulement de ses actes criminels à l'encontre de ses victimes en escaladant
les murs de clôture des maisons d’habitation nuitamment pour les surprendre,
couteau en main. Comme cela avait été le cas pour la fillette Djénèba Goimba
surprise dans son sommeil et sans défense pour la violer. Cet acte, selon
l’arrêt de renvoi, avait coûté sa virginité à cette dernière.
Il en avait été de même pour Astan Doucouré
menacée d’un couteau, puis violée à plusieurs reprises avant de voir son
téléphone emporté et la somme de 17.000 Fcfa.
L’«aveu est la reine des preuves», dit-on. Le parquet, après être revenu sur les faits, a requis son maintien dans les liens de l’accusation. La défense a, de son coté, sollicité la clémence de la Cour avant de plaider le sursis. À la lumière des débats, la Cour a reconnu Mamadou Sacko coupable. Cependant, elle lui a reconnu des circonstances atténuantes. L’obsédé sexuel a finalement écopé de 5 ans assortis d’un an de sursis
Tamba CAMARA
Il en avait assez de la conduite « irresponsable » de son père à la maison. Il l’a finalement bastonné à mort avant d’être trainé devant les juges.
Un violent incendie a consumé lundi dernier un entrepôt de matières plastiques, situé à Boulkassoumbougou, en Commune I du District de Bamako, détruisant sur son passage une importante quantité d’articles en plastique.
En l’absence de son époux, elle n’a pas pu résister à la tentation. Elle a fini par contracter une grossesse et s’est débarrassée de son enfant en le jetant dans un canal. Les juges ont dit le droit.
Il s’en était pris à une septuagénaire lorsque cette dernière se rendait à la mosquée pour la prière de l’aube. Sous la menace d’une arme, il l’obligea à se déshabiller avant de voler son argent.
Son patron lui vouait une confiance aveugle. Il en a profité pour le «poignarder dans le dos» avant de se retrouver derrière les barreaux.
Ils ont minutieusement organisé une opération, l’ont rapidement exécuté et se sont fondus dans la nature avec une somme considérable.