
C’est parti pour la 20è édition
de la Campagne nationale en faveur de la promotion de la planification
familiale, couplée au dépistage du cancer du col de l’utérus et du sein sous le
thème : «Engagement multisectoriel pour l’atteinte des Objectifs de
développement durable à travers la planification familiale au Mali».
La cérémonie solennelle de
lancement s’est tenue, hier sur le terrain de football Yaba à Kalaban-coro,
sous la présidence du secrétaire général du ministre de la Santé et du
Développement social, Abdoulaye Guindo. C’était en présence du directeur de
l’Office national de la santé de la reproduction (Onasr), Dr Haïdara Ben
Moulaye, du président de la Fédération nationale des associations de santé
communautaire du Mali (Fenascom), Yaya Zan Konaré, du représentant résident du
Fonds des Nations unies pour la population (Unfpa), Yves Sassenrath, et
d’autres invités.
Au Mali, l’indice de fécondité
est de 6,3 enfants par femme selon l’Enquête démographique et de santé au Mali
(l’EDSM V 2018). Celui-ci figure parmi les plus élevés à l’échelle planétaire.
Et la même source indique que l’indice synthétique de fécondité, c’est-à-dire
le nombre d’enfants par femme, reste plus ou moins constant. De 6,1 enfants par
femme en 2012, cet indice est revenu à 6,3 enfants par femme en 2018,
nonobstant les efforts déployés par le gouvernement et ses partenaires.
Le même document mentionne
d’autres statistiques qui font froid dans le dos. Notre pays enregistre un taux
élevé de mortalité néonatale et infantile de 325 décès pour 100.000 naissances
vivantes. Mais le taux de mortalité néonatale et infantile est aussi
préoccupant. 33 nouveau-nés sur 1.000 meurent dans les 30 jours qui suivent
leurs naissances et 54 enfants sur 1.000 décèdent avant leur premier
anniversaire. En outre, on enregistre une faible utilisation (16%) des méthodes
contraceptives et un taux élevé d’excision à 89% chez les femmes de la tranche
d’âge de 15 à 49 ans.
Cette campagne d’envergure
nationale en faveur de la promotion de la planification familiale interpelle
tous à contribuer à la réduction de façon significative de la morbidité, la
mortalité maternelle, néonatale et infanto juvénile et d’assurer à la
population une vie de couple épanouie, tout en évitant les grossesses non
désirées.
Pour le représentant de la ministre de la Santé et du Développement social, le choix du thème du secteur privé n’est pas fortuit. Au Mali et ce depuis fort longtemps, le secteur privé reste un maillon important du système de santé. Il s’agit de mettre par cette campagne la lumière sur sa contribution pour l’amélioration des services de santé publique et parapublique pour la réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infanto juvénile.
Et d’ajouter que les cancers du
col de l’utérus et du sein constituent de réels problèmes de santé publique.
Ils sont les plus fréquents, car ils représentent 5 cancers sur 10 chez la
femme. Il a aussi souligné que selon les études, une femme sur huit risque de développer
un cancer du sein tout au long de sa vie et une femme sur vingt-sept en mourra.
Pour Abdoulaye Guindo, la
solution est de faire le dépistage préventif pour faire baisser la mortalité et
le taux de participation doit être supérieur à 70%. Selon le secrétaire général
du ministère en charge de la Santé, cette année on compte enregistrer 445.644
utilisatrices des méthodes de planification familiale (PF), y compris 133.693
utilisatrices de méthodes de longue durée d’action. Quant au dépistage du
cancer du col de l’utérus et du sein, il est prévu d’atteindre 40.000 femmes
éligibles au dépistage. Et d’affirmer que tous ceci témoigne de la volonté de
l’État à trouver une réponse à la mortalité maternelle.
De son côté, le président de la
Fenascom a expliqué que son organisation et tous les autres professionnels de
la santé vont jouer pleinement leur rôle de sensibilisation et de mobilisation
de la population autour de la PF dans toutes ses composantes.
Le représentant de l’UNFPA a rappelé que cette campagne est une preuve du rôle régalien du gouvernement et de ses partenaires dans la promotion de la santé des femmes et des enfants. Et de poursuivre que cela montre leurs engagements pour la réduction de la mortalité maternelle et néonatale à travers l’accroissement du nombre d’utilisatrices des méthodes modernes de PF et de prévention contre des maladies tels que le cancer du col de l’utérus et du sein. Il a réitéré l’engagement de son organisation à œuvrer pour l’atteinte des objectifs.
Amsatou Oumou TRAORE
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