
Jour
pour jour, le 14 novembre 2024 marque le premier anniversaire de la reprise de
Kidal par les Forces armées maliennes (FAMa). Ce, après plusieurs années
d’inactivité de notre administration et de nos Forces de défense et de sécurité
(FDS) dans cette localité du territoire national. Cette récupération,
historique, qui est intervenue de la plus belle manière, était consécutive au
retrait des forces étrangères de notre pays à la demande des autorités de la
Transition.
La Confédération des peuples de
l’Alliance des États du Sahel (CP-AES) se réjouissant de cet acte de bravoure
entend défendre la pérennisation de notre souveraineté. Nous nous sommes
entretenus à bâton rompu avec la coordonnatrice de la Confédération des peuples
de l’Alliance des États du Sahel-France (CP-AES-France), Aoua Camara. En effet,
il a été décidé de créer la Confédération des peuples dans chacun des trois
pays membre de l’AES (Burkina Faso, Mali et Niger). Sous le leadership du
Collectif pour la défense des militaires (CDM), notre pays a mis en place cette
organisation de la société civile pour soutenir les autorités de la
Confédération AES. Et notre interlocutrice coordonne les activités en France.
CAS
DE KIDAL, PREUVE DE SOUVERAINETÉ MILITAIRE- La coordonnatrice estime que la
récupération de Kidal résulte du réarmement des FAMa et surtout du départ des
forces étrangères de notre territoire. «Nous avions mené des actions en France,
particulièrement devant l’Assemblée nationale pour réclamer le départ de ces
forces étrangères», a d’abord rappelé Aoua Camara. Selon elle, le retour de
l’Armée nationale à Kidal matérialise la souveraineté militaire, un rêve
réalisé, un exploit tant attendu par la diaspora malienne. Ce souhait était
d’ailleurs la cause principale d’une manifestation de nos compatriotes en 2015
devant l’ambassade du Mali en France.
Car, ils avaient compris que les difficultés de nos militaires sur le terrain
étaient orchestrées. «Cette guerre avait été inventée pour justifier la
présence de certaines forces étrangères qui n’étaient là que pour le pillage et
fournir des terroristes», a dénoncé la coordonnatrice de la CP-AES-France. Et
d’apprécier que les FAMa, particulièrement les Généraux aux commandes nous
aient libéré de tout cela en «nous restituant nos ressources». Aoua Camara
déclarera que la récupération de Kidal a nourri chez les jeunes un degré de
patriotisme élevé jamais égalé. «Car, ça été démontré aux jeunes que la liberté
ne se mendie pas, mais elle s’arrache. Et que le respect ne s’impose pas, ça se
mérite par des actions concrètes», a-t-elle commenté.
En tant que citoyenne engagée de la diaspora malienne de France, pour
l’anniversaire de la récupération de Kidal, Aoua Camara proposera «une
sollicitation de rencontre spéciale entre Maliens de la diaspora en général et
le Général d’armée Assimi Goïta». Surtout que, selon ses révélations, des compatriotes
dans le Nord du Mali, vivant à l’Hexagone, déplorent avoir été instrumentalisés
et de ne pas être entendus.
Donc, pour la coordonnatrice CP-AES-France, une rencontre avec le Président de
la Transition permettra de prendre en compte des préoccupations patriotiques.
Notre interlocutrice s’est également réjouie de la mise à l’écart de l’Accord
pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger. «Nous
avions manifesté notre indignation contre cet accord. Je dirai que ce texte a donné
plus d’audace aux rebelles», a-t-elle dénoncé.
SOUTIEN
AUX IDÉAUX DE LA CONFÉDÉRATION AES- Aoua Camara réside en France depuis plus de
20 ans. Selon elle, l’objectif de la CP-AES-France consiste à rassembler
les Maliens de la diaspora autour des trois volets de la charte de la
Confédération AES : Défense, Diplomatie et Développement. Pour ce faire,
l’organisation s’engage à regrouper nos compatriotes, ceux de l’intérieur et de
la diaspora, autour des idéaux des responsables de la Confédération AES. Il
s’agit de converger les activités pour le développement de nos pays.
Les actions à mener commencent par le rassemblement des communautés du Burkina
Faso, du Mali et du Niger en soutien à cet idéal commun. Selon la
coordonnatrice de la branche en France, la Confédération des peuples de l’AES
restera une force accompagnatrice de nos dirigeants. Déjà, s’est-elle réjouie,
la CP-AES-France est très fière et se retrouve dans les acquis et les
réalisations enclenchées par les autorités de la Transition dans le cadre de la
refondation de l’État. C’est une des grandes doléances formulées par les
Maliens à travers les Assises nationales de la refondation (ANR).
«Ces réformes étaient notre vision, nous qui sommes de la diaspora», rappellera Aoua Camara. Ajoutant que cette nouvelle vision va apporter un changement radical dans la gestion des affaires publiques. «Le monde étant en transition, au lieu d’être sujets, nous devons adhérer… nous devons être maîtres de nous-mêmes en nous prenant en charge», a-t-elle défendu.
Notre interlocutrice a insisté que
cela est possible, car selon elle, nous avons d’énormes capacités dans
plusieurs domaines qui nous permettent de retrouver honorablement notre
souveraineté. Au demeurant, à la CP-AES-France, on estime également que les compétences
au niveau de la diaspora peuvent être d’un apport supplémentaire aux autorités
dans la prise en charge des concitoyens.
D’autre part, Aoua Camara a salué la
montée en grade des colonels aux affaires dans notre pays. Selon elle, la
CP-AES adhère effectivement à cette décision. Au motif que ces nominations
figurent au nombre des recommandations du Dialogue inter-Maliens (DIM) pour la
paix et la réconciliation nationale, initié par le chef de l’État, le Général
d’armée Assimi Goïta.
«Parce que notre pays, malgré le nombre élevé de ses
Généraux, n’avait pas pu faire régner la sécurité dans plusieurs localités du
territoire. Il a fallu que ces colonels prennent le pouvoir pour que la
tendance soit renversée. C’est pourquoi, nous avons souhaité que ces Colonels
qui sont à la manœuvre soient des Généraux», a expliqué Aoua Camara. Et de
conclure : «Nous les encourageons, car avec ces Généraux nous avons
beaucoup d’objectifs à atteindre».
Oumar DIAKITE
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