
La 4è session du comité national de pilotage du Programme
Alliance globale contre le changement climatique-Mali phase 2 (AGCC-Mali 2)
s’est tenue hier, dans les locaux de l’école nationale d’administration (ENA).
L’ouverture des travaux a été présidée par le ministre de l’Environnement de
l’Assainissement et du Développement durable, Modibo Koné. C’était en présence
du représentant du chef de la Délégation de l’Union européenne (UE) au Mali,
Paulino Isidoro et du représentant de la cellule d’appui à l’ordonnateur
national du Fonds européen pour le développement (FED), Ibrahima Aya.
Cette session avait pour objectifs d’apprécier les résultats
obtenus par le programme AGCC 2, du 19 juin 2020 au 18 juin 2021 et d’examiner
le programme d’activités consolidé pour la cinquième année (19 juin 2021 au 18
juin 2022). Par ailleurs, elle a permis d’analyser les difficultés et
contraintes rencontrées, et de formuler des recommandations et des orientations
applicables pour l’amélioration de la mise en œuvre du programme pour
l’atteinte des résultats attendus.
Le Programme AGCC-Mali 2 a été identifié et formulé en vue
de soutenir de façon durable la résilience des populations au changement
climatique. Il a pour but d’améliorer les systèmes nationaux et décentralisés
de gouvernance du secteur forestier en vue de contribuer à la gestion durable
des ressources naturelles, en réponse aux enjeux liés au changement climatique.
Il s’inscrit dans le cadre d’un nouveau financement de l’UE.
Le montant de la
convention se chiffre à 7,15 millions d’euros soit près de 4,6 milliards de
Fcfa, dont une contribution de l’état estimée à 393,5 millions de Fcfa et une
contribution indicative de 360 millions de Fcfa des ONG.
Sa mise en œuvre
est axée sur les quatre résultats attendus; à savoir l’amélioration de la
communication et de l’information dans le domaine du changement climatique et
de la foresterie, le renforcement de la capacité opérationnelle de l’équipe en
charge du système d’information forestier, l’initiation du système de mesure,
de notification, vérification (NMV) pour le secteur forestier et l’amélioration
de la couverture forestière dans les 47 communes d’intervention au Mali.
«En tant que défi mondial, le changement climatique
constitue au Mali une menace pour le développement socio-économique, culturel
et la réduction de la pauvreté. Il
demande des révisions globales soutenues dans le cadre de la mise en œuvre des
différentes politiques nationales, mais aussi un changement de comportements
individuels et collectifs», a déclaré le ministre de l’Environnement et du Développement
durable.
Selon Modibo Koné, notre pays, à l’instar des autres pays sahéliens,
reste confronté aux phénomènes de la désertification et au changement
climatique. Il connaît à cet effet, depuis plus d’un demi-siècle un phénomène
accéléré de la dégradation des ressources naturelles et en particulier les
ressources forestières dont notre riche patrimoine de diversité biologique à
travers les effets conjugués des actions anthropiques et les aléas climatiques,
a ajouté le ministre Modibo Koné. Cette situation n’est pas sans impacts négatifs
sur la vie socio-économique.
Face à ces menaces, a ajouté le ministre Koné, le Mali s’est
engagé dans plusieurs conventions, dont la convention-cadre des Nations unies
sur le changement climatique (CCNUCC). Cet acte, a-t-il indiqué, marque la
volonté de notre pays de participer à la lutte contre le changement climatique.
Paulino Isidoro a indiqué que c’est en raison de cette importance du changement climatique, que l’UE et le gouvernement se sont accordés pour la mise en œuvre de la deuxième phase du Programme AGCC Mali 2 (2017-2023).
Makan SISSOKO
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