Le ministre Alousseni Sanou defendant le projet de loi de finances
Réunis en plénière, hier au Centre international de conférences de Bamako, les membres du Conseil national de Transition (CNT) ont, à l’unanimité, adopté en mode programme, la deuxième partie du projet de Loi de finances pour l’exercice 2026 consacrée aux moyens des politiques publiques. Les travaux étaient présidés par le président de l’organe législatif, le Général de corps d’armée Malick Diaw.
Les prévisions de recettes budgétaires pour l’exercice 2026 s’établissent à 3.057,79 milliards de Fcfa contre 2.739,69 milliards de Fcfa dans la Loi de finances rectifiée 2025, soit une augmentation de 318,09 milliards de Fcfa. Les recettes et les dépenses budgétaires pour 2026 étant respectivement arrêtées à 3.057,79 milliards de Fcfa et 3.578,68 milliards de Fcfa, il en résulte un solde budgétaire global négatif de 520,42 milliards de Fcfa.
Par l’adoption de la seconde partie de la Loi de finances 2026, les législateurs ont donné leur quitus aux programmes des différents ministères, des organismes spécialisés et assimilés ainsi que des institutions de la République. C’est ainsi que les cinq programmes du ministère de la Défense et des Anciens Combattants pour un montant total de 531,207 milliards de Fcfa ont été adoptés à l’unanimité par 125 votants.
Ces programmes ont trait à l’administration générale, à la gestion des opérations militaires, à l’inspection des Armées, à la formation et à la gestion des transmissions. S’agissant des programmes du ministère de la Sécurité et de la Protection civile, ils ont été approuvés à l’unanimité par les membres du CNT présents pour un montant global de 192,541 milliards de Fcfa. Il s’agit de l’administration générale, l’ordre et la sécurité, la prévention des risques et calamités et l’organisation des secours.
Les crédits de paiement n’enregistrent pas d’évolution par rapport à l’exercice 2025 et affichent un même montant de 8,903 milliards de Fcfa dans le projet de Loi de finances. Quant aux crédits de paiement des comptes spéciaux du Trésor, ils se chiffrent à 114,05 milliards de Fcfa contre 113,73 milliards de Fcfa dans le budget rectifié 2025, soit une légère hausse de 321 millions de Fcfa.
Sur l’ensemble des 134 programmes, 22 ont enregistré des diminutions, 98 ont connu des augmentations et 14 n’ont pas eu de variations. Il ressort que neuf programmes du budget général ont diminué de plus de 10% de leurs dotations dans l’exercice 2026. Il s’agit, notamment du programme administration générale du ministère de l’économie et des Finances avec -27,44%, l’administration générale et contrôle du ministère de la Refondation de l’état (-13,71). Cependant, 17 autres programmes ont connu une augmentation de plus de 50% de leurs dotations. Parmi ceux-ci, on peut citer le Programme gestion des Maliens de l’extérieur du ministère des Maliens établis à l’Extérieur et de l’Intégration africaine avec 67,51%.
Le Conseil national de Transition enregistre en crédits de paiement dans le projet de Loi de finances 2026, un montant de 13,630 milliards de Fcfa contre 11,451 milliards de Fcfa dans la Loi de finances rectifiée de 2025, soit une augmentation de 2,17 milliards de Fcfa. S’agissant de la Présidence de la République, elle enregistre en crédits de paiement, un montant de 17,407 milliards de Fcfa contre 15,672 milliards de Fcfa dans la loi de finances rectifiée de 2025, soit une augmentation de 1,734 milliards de Fcfa.
C’est le ministre de l’économie et des Finances, Alousséni Sanou qui a défendu ce projet de loi. D’après lui, ce budget est orienté vers la souveraineté et le développement économique de notre pays. Le patron de l’hôtel des Finances ajoutera que les secteurs comme la sécurité, la santé et l’éducation ont une place importante dans le projet de Loi de finances 2026. Et Alousséni Sanou de préciser que ce budget fait une large place aux réformes.
«Tout ce que les Maliens ont eu à dire lors des états généraux, des Assises nationales de la refondation, du Dialogue inter Maliens sera mis en œuvre», a-t-il assuré. Il a également promis que ce budget sera exécuté dans la transparence pour permettre d’avoir les résultats escomptés. Par ce vote de la seconde partie de la Loi de finances, a conclu le ministre Sanou, le CNT a donné au gouvernement un instrument lui permettant d’atteindre, au cours de l’année prochaine, tous les objectifs de développement et de sécurité dans notre pays.
Bembablin DOUMBIA
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