
Mali Agri Phyto produit annuellement près d’un million d’alevins, soit environ 80.000 par mois
Amadou Tembely est le gérant de Mali Agri Phyto qui s’étend sur une superficie de 5 hectares. Le processus de production y est entièrement intégré, débutant par l’écloserie où les alevins sont produits. Ces derniers y séjournent pendant deux mois avant d’atteindre leur maturité, période après laquelle ils sont vendus comme poissons marchands. La ferme dispose de 19 étangs piscicoles, répartis en vagues de géniteurs et de grossissement. L’ensemble de l’installation est alimenté par des panneaux solaires.
Selon le gérant, Mali Agri Phyto produit annuellement près d’un million d’alevins, soit environ 80.000 par mois. La ferme dessert une clientèle diversifiée, comprenant aussi bien des Maliens que des étrangers. Malgré ses succès, la ferme est confrontée à des difficultés liées au coût des aliments pour poissons. «L’objectif de Mali Agri Phyto est de vendre à des prix abordables pour préserver le pouvoir d’achat des Maliens, mais le coût élevé des intrants rend cet objectif difficile à atteindre», fait remarquer Amadou Tembely qui a toutefois reconnu les efforts du ministère pour soutenir leur activité.
Le ministre de l’Élevage et de la Pêche a souligné que Mali Agri Phyto mettait en œuvre la politique de son département en produisant et en vendant des alevins à l’État et aux particuliers. Youba Ba a également précisé que la ferme emploie cinq personnes en permanence, toutes affiliées à l’Institut national de prévoyance sociale (INPS). «La ferme a bénéficié de subventions du Padel-M pour la construction de bassins plus grands», a précisé Youba Ba, tout en exprimant sa satisfaction quant à la rigueur et la qualité des processus mis en œuvre à Mali Agri Phyto.
S’agissant de la contrainte des aliments pour poissons, le ministre a mentionné qu’une promesse avait été faite par l’Institut d’économie rurale (IER) pour que les chercheurs s’impliquent davantage dans le développement d’aliments à base de produits locaux. Il a assuré que ces défis seraient surmontés grâce à l’implication des chercheurs et des entreprises maliennes collaborant avec son département.
Fatoumata Mory SIDIBE
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