
Il a perdu sa
longue lutte contre la maladie jeudi dernier à la veille de la fête de l’Aid
el-Fitr. Salim Togola est arrivé dans la Rédaction du Journal L’Essor
au milieu des années 90, après des études en journalisme en ex-URSS. Il était
en compagnie des camarades de promotion comme Bassé Diarra (qui vit présentement
aux états-Unis), Ismaël Famanta et l’actuelle directrice générale adjointe de
l’Amap, Mme Mariko Christiane Diallo.
Très tôt, Salim Togola se fit remarquer par ses chefs hiérarchiques
en l’occurrence, le directeur général de l’Agence malienne de presse et de
publicité (Amap) à l’époque Gaoussou Drabo. Souleymane Drabo qui a pris les rênes
de l’Amap ensuite, a fait également confiance à Salim Togola qui ne tardera pas
à gravir rapidement les échelons en devenant rédacteur en chef puis directeur
des publications. Il faut souligner que Togola n’a pas déçu ses chefs. Son dévouement
au travail, son abnégation, son sérieux, son professionnalisme et sa courtoisie
feront de lui l’un des piliers de la rédaction du Quotidien national.
Salim Togola avait toujours un mot doux et apaisant pour
toutes les circonstances. Il ne tarissait pas d’anecdotes pour égayer ses collègues
qui lui rendaient visite. Il arrivait toujours à garder son calme face à des
situations devant lesquelles certains auraient paniqué ou auraient agi sans
discernement.
Il était d’une ténacité telle que ces dernières années, ses
ennuis de santé ne l’ont guère empêché de maintenir le contact permanent avec
la rédaction. Son bureau ne désemplissait guère. De nombreux collègues tenaient
à lui rendre visite et à s’enquérir de son état de santé. Signe du profond
respect que lui vouaient tous ceux qui l’ont côtoyé au travail.
Salim Togola a été accompagné à sa dernière demeure au
cimetière de Lassa par ses collègues et amis samedi dans la matinée. Les
travailleurs de l’Amap et de l’ORTM se sont particulièrement mobilisés pour les
obsèques de ce journaliste qui avait le respect de ses confrères.
Salim Togola laisse des collègues inconsolables, une épouse et deux garçons étreints par la douleur de la perte d’un père aimable et très attentionné.
La rédaction du journal L’Essor et tout le personnel de l’Amap garderont de toi, un collègue affable et humble. Que le Paradis soit ta dernière demeure ! Amine. Dors en paix cher collègue.
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Témoignages sur Salim Togola
Bréhima Touré, directeur général de l’Amap, considère Salim
Togola comme un grand professionnel. «Si je dois parler de lui, je retiens deux
mots : compétence et rigueur. Quand je suis arrivé à L’Essor, il était déjà
rédacteur en chef du journal. C’est vraiment le genre de journaliste qu’on
recherche dans une rédaction.
C’est pourquoi, pendant de longues années, il a
dirigé la rédaction de L’Essor, ce n’est pas rien. Aujourd’hui, nous perdons un
très grand professionnel, un journaliste jusqu’au bout des ongles. Je prie pour
le repos de son âme», a témoigné Bréhima Touré.
Gaoussou Drabo, ancien ministre de la Communication et
ancien directeur général de l’Amap retient de Salim Togola une personne qui
sait être en empathie avec tous les autres collègues, cela est extrêmement
important lorsqu’on exerce un métier comme le journalisme et que vous avez un éventail
très large d’interlocuteurs. «Comme professionnel, il a été pour moi un
collaborateur irréprochable. Il est arrivé dans le métier à un moment crucial
de notre pays, où le Mali sortait des événements de mars 1991.
Il faisait
partie comme d’autres de cette vague de journalistes qui étaient en charge de
relever le défi de la qualité de l’information. L’objectif de cette nouvelle génération
de journalistes, dont Togola faisait partie avec d’autres était de permettre
que nous franchissions ensemble cette étape nouvelle de la qualité du
journalisme. Je crois que Togola a fait de son mieux. Le reste appartient à
Dieu. Le souvenir que l’on gardera tous de lui, c’est que c’est un homme de
bien».
Souleymane Drabo, ancien directeur de l’Amap dit de Salim
Togola, que c’est un garçon modeste, courtois et un professionnel de premier
ordre. «Il avait une excellente plume et de grandes qualités d’analyses et une
intelligence des situations qui en ont fait un grand professionnel. Il a occupé
des postes à l’Amap qui sont la preuve de son autorité. Il avait l’autorité et
la compétence.
Salim Togola n’était pas ce genre de responsable qui crie sur
ses collaborateurs, qui tempête sur les gens qui sont sous ses ordres. Quand il
parle, on l’écoute. On l’écoute parce qu’on sait qu’il est compétent. C’est
vraiment une grande perte pour l’Amap autant en tant qu’individu qu’en tant que
professionnel», a apprécié Souleymane Drabo.
«J’ai connu Salim Togola à travers un grand frère Bassé
Diarra. Les deux complices font partie de ceux-là qui ont servi de guide pour
moi débutant à l’ORTM. Il m’arrivait très fréquemment de prendre des conseils
auprès du regretté Salim Togola pour la couverture et le traitement de certains
événements. Salim se caractérisait par son humanisme, son humilité, son
courage, son sens de partage et la très grande fidélité dans l’amitié.
Malgré
nos multiples occupations, il m’appelait très souvent pour me dire que je suis
amendé car ne m’ayant pas vu depuis quelques temps. Je perds un frère, un ami,
un fiston (Togola) avec qui j’ai partagé beaucoup de bons moments. Qu’Allah lui
accorde son pardon», témoignait ainsi Khalifa Nama Traoré, membre à la Haute
autorité de la communication (HAC).
Son frère Arouna Togola souligne que son aîné est très
sociable. Il ne faisait pas de mal à une mouche, témoigne-t-il. «Je suis
effondré par la perte de mon grand frère. Mais, la consolation que j’ai eue
dans cette épreuve a été le dévouement de ses collaborateurs pour le décès. Ces
derniers se sont mobilisés comme un seul homme pour lui offrir des funérailles
dignes de son rang.
Cela a signifié pour moi que mon frère était un homme de
bien et très apprécié par ses collaborateurs. J’en suis très fier et au nom de
notre famille, j’exprime ma profonde gratitude aux responsables de l’Amap et à
tous ses collaborateurs, qui n’ont ménagé aucun effort pour rendre cette
douleur moins atroce pour la famille», a déclaré ému et aux bords des larmes,
le frangin Togola.
Moriba COULIBALY
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