
Le pot au rose a été découvert lorsqu’un membre de ce réseau a invité une femme de Bamako de se rendre à Kayes en lui faisant des promesses. Lorsque la Bamakoise s’est rendue dans la cité des Rails ce week-end, elle a été accueillie, à sa grande surprise, par un autre élément de QNET. Ce dernier lui a fait savoir qu’il était venu à sa rencontre sur ordre de la personne qui avait eu des entretiens téléphoniques avec elle avant son voyage.
Sentant un coup dans l’air, la dame s’est rendue compte de la présence d’une de ses connaissances dans la ville de Kayes. Par intuition, elle a téléphoné à cette personnalité qui lui a clairement affirmé qu’elle était dans le piège des escrocs. C’est ainsi que la justice a été saisie de l’affaire.
La présence de cette organisation, qui a des ramifications à l’étranger, est vivement décriée par les populations de la cité des Rails.
Dans leur lutte de dénicher les membres du QNET afin de les bouter hors de la cité, celles-ci rencontrent des obstacles des responsables du dit mouvement, bénéficieraient du soutien de certains barrons. «QNET a été institutionnalisé pour arnaquer les gens, dont des étrangers (Burkinabés, Nigérians, Togolais, Ivoiriens…) qui rêvent d’un lendemain meilleur. Ses membres font croire aux gens qu’ils peuvent les aider à obtenir de l’emploi dans des société minières de Sadiola ou de Kéniéba ou les envoyer en Europe », explique Mahamane Maïga, procureur au Tribunal de grande Instance de Kayes.
Le système du QNET consiste, selon lui, à envoyer d’autres personnes à la rencontre de leurs clients pour leur expliquer qu’ils doivent d’abord suivre une formation dans la ville, avant de commencer le travail. Quand on fait des promesses d’emploi, de formation ou de voyage à un individu qui vit dans une situation précaire ou qui aspire à une nouvelle aventure, celui-ci ne peut que sauter sur l’occasion. Les personnes les plus avisées comprendront facilement que c’est un leurre. De ce fait, elles ne tarderont pas à se chercher.
Par contre, ceux qui ont la compréhension difficile s’embobinent, en suivant les membres de ce réseau, qui, après un lavage de cerveau demandent à leurs victimes de faire venir d’autres afin de gagner beaucoup d’argent. Lorsque ces proies découvrent la triste réalité et qu’elles tentent de s’échapper, on leur fait miroiter que « le meilleur est à venir » !
Ce qui est écœurant, c’est le fait que ces malfrats servent d’intermédiaire entre ces victimes et leurs proches. Ils prennent le soin de téléphoner aux parents ou tuteurs de leurs victimes afin de leur soutirer de l’argent. Ils font comprendre à leurs interlocuteurs que leurs proches a urgemment besoin d’argent et leur communiquent des numéros de téléphone pour des transferts d’argent. Car, ces arnaqueurs savent que ces gens ne vont jamais laisser leurs proches dans la détresse.
Le Tribunal de grande instance de Kayes qui a traité avec promptitude l’affaire, mène un combat de longue haleine. Il a l’habitude d’envoyer en prison plusieurs membres du QNET et certains de leurs complices, dont des barrons. Cependant, le réseau demeure et continue de faire des victimes, en dépit des efforts que déploient la Police et d’autres services de sécurité pour mettre hors d’état de nuire ces malfaiteurs.
Bandé Moussa SISSOKO / AMAP - Kayes
A seulement 25 ans, celui que nous désignerons par ses initiales S.D risque de passer plusieurs années derrière les barreaux, s’il est reconnu coupable du crime d’assassinat dont il est fortement suspecté..
Le commissariat de police de Sabalibougou a tout récemment mis le grappin sur une bande de malfrats spécialistes du vol et braquage à main armée. Au nombre de sept individus, ces malfrats qui ne juraient que par les engins à deux roues ont longtemps troublé la quiétude des populations de cert.
Les témoins de cet homicide volontaire garderont longtemps en mémoire ce jour où des malfrats ont abattu de sang-froid un jeune homme qui tentait de les arrêter après un vol spectaculaire. Cela s’est passé à Kalabancoro, quartier populaire à la périphérie de Bamako..
Les hommes du commissaire principal de police Moustapha Kanté du commissariat de Kéniéba viennent de se faire entendre à nouveau avec l’interpellation de deux individus suspectés être des trafiquants de produits stupéfiants..
L’opération « Kokadjè » initiée depuis quelques temps par le Directeur régional de la police de Kayes, le contrôleur principal Tapa Oury Diallo, vise à assainir la Cité des rails et ses environs en les débarrassant des bandits de tout acabit. Incontestablement, cela a pour avantages de .
Il fut un moment, rares étaient les jours qui passaient sans qu’on entende parler d’un cas d’abandon de nourrisson çà et là à travers le District de Bamako et ses environs..