
Le commissariat de police du 2ème arrondissement de Kayes a réalisé un exploit le 20 janvier 2024, en mettant la main sur un bandit de grand chemin. Il s’agirait de A. S, âgé de 40 ans et originaire de Nara qui a été arrêté dans un hôtel de la place. Il était en possession d'une arme de guerre et des munitions. Le présumé suspect est soupçonné d’avoir pris part à l'attaque de la Bank of Africa de Sadiola, survenue le 2 novembre 2021.
L’un des deux gardes qui assuraient la sécurité de cet établissement bancaire, a succombé quelques heures, après avoir été grièvement blessé lors de cette attaque. Les bandits avaient disparu dans la nature avec une importante somme d’argent. D’après des sources proches de ce commissariat de police, l’homme appartient à un groupe de six personnes.
Et son groupe était en possession d’une arme à feu (PM-AK47), son chargeur garni, d’autres munitions (111 de calibres 7,62 millimètres) et des sacs. Les autres membres du groupe ont pris la poudre d’escampette, abandonnant 6 sacs, dont un sac-à-dos, contenant l’arme et les munitions citées ci-haut.
Il faut rappeler que 24 heures après le braquage de l’agence de la Bank of Africa de Sadiola, les forces de sécurité avaient arrêté sept des neuf suspects. Lors d’une perquisition au domicile du suspect, elles auraient retrouvé un montant de 2.5 millions de Fcfa répartis en coupures de 10.000 Fcfa, 1.000 Fcfa et 500 Fcfa, un dispositif similaire à celui de la Bank of Africa de Sadiola. Cette découverte avait mis la puce à l’oreille des éléments du commissaire principal de police, Salim Cissé, qui dirigeait à l’époque le commissariat de police du 1er arrondissement de Kayes.
Lors de son interrogatoire, le suspect avait avoué avoir participé à l’opération, fourni des renseignements sur les autres éléments de la bande et le mode opératoire utilisé pour perpetrer leur forfait. Ce précieux indice a permis aux forces de sécurité de récupérer les armes et les motos qui ont servi au braquage sur les autres membres du gang. Ces engins étaient cachés dans une grotte, située à 15 km de Diamou, toujours dans le Cercle de Kayes. Les forces de l’ordre ont conduit le suspect sur les lieux afin de retrouver les armes. C’est ainsi qu’ils ont découvert sept armes, huit chargeurs, cinq motos dont une partiellement incendiée, et des cagoules.
Le site web Maliactu.net rapporte que trois personnes ont été interpellées à Kayes, deux à Bamako, un à Ségou et une autre à Sadiola. Ce qui dénote une bonne collaboration entre les commissariats de police afin de sécuriser les personnes et leurs biens. Coïncidence ou fait du hasard, quelques heures avant l’interpellation du suspect AS, le colonel Modibo Kane Togola, commandant de la Zone de défense N°4 avait évoqué la nécessité de collaboration entre les civils et les Forces armées et de sécurité (FAMa) afin de maintenir la quiétude dans la région de Kayes.
« C’est la synergie d’actions de toutes les composantes des populations qui permettra de juguler le banditisme et la délinquance, en somme, toutes les formes d’insécurité mais aussi de prévenir différents types de menaces, pour que les aspirations de sécurité des personnes et de leurs biens soient une réalité », a-t-il déclaré lors de la prise d’armes qui a eu lieu au Camp Mamadou Lamine Dramé à l’occasion de la Fête de l’armée.
En inaugurant les locaux du commissariat de police du 2è arrondissement de Kayes en octobre 2022, le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le général de Brigade Daoud Aly Mohammedine avait également insisté sur la nécessité de renforcer la collaboration entre les populations civiles et les forces armées et de sécurité, notamment dans le domaine du renseignement.
Ce commissariat avait été saccagé en 2020, lors des incidents survenus dans la Cité des rails suite à une bavure policière qui a coûté la vie à un jeune motard. Les populations civiles sont prêtes à accompagner les Forces armées et de sécurité dans leurs missions. Mais, certaines digèrent mal le fait que certains suspects ou présumés innocents qui avaient été arrêtés, se retrouvent sitôt dans les rues.
Bandé Moussa SISSOKO / AMAP - Kayes
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