
L’ouverture des travaux de cette session avait été présidée
hier au Centre international de conférences de Bamako par le ministre de la
Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, Mahamadou Kassogué,
accompagné de son collègue chargé de la Refondation de l’État, Ibrahim Ikassa Maïga.
La rencontre sera l’occasion d’élaborer une feuille de route
d’opérationnalisation du Pôle national économique et financier, de l’Agence de
recouvrement et de gestion des avoirs saisis ou confisqués, de la direction
nationale des droits de l’Homme et du Pôle judiciaire spécialisé de lutte
contre la cybercriminalité. Elle se veut un cadre de réflexion, d’échanges et
de partage d’expériences entre les acteurs chargés de la mise en œuvre des réformes,
avec l’accompagnement d’experts nationaux et étrangers pour rendre plus
efficaces les nouvelles structures.
Au regard de leurs missions, ces organes
sont amenés à jouer un rôle prépondérant dans la lutte contre l’impunité en
matière de corruption, de délinquance économique et financière, de la
cybercriminalité ainsi que dans la promotion et la protection des droits de
l’Homme dans notre pays.
Dans son intervention, le président de la commission
d’organisation, non moins secrétaire général du département, Boubacar Sidiki
Diarrah, a fait un rappel des motifs des réformes mettant en exergue les
objectifs assignés et la justification de cette réunion. «Les réformes ne
valent que par l’application qu’en font les acteurs, d’où l’impérieuse
justification de la tenue du présent atelier qui permettra aux acteurs concernés
de s’approprier et de disposer d’orientation nécessaire à la réussite desdites
réformes», a-t-il soutenu.
Quant au ministre Kassogué, il a expliqué qu’à travers
l’organisation de cet atelier, le département de la Justice entend souligner
toute l’importance et le rôle stratégique de ces nouvelles structures à un
moment où notre pays est engagé dans une dynamique nouvelle. Laquelle vise à
refonder l’État et à créer les
conditions d’un changement qualitatif de comportements pour l’émergence d’un
nouveau type de citoyen prêt à assumer ses devoirs et ses responsabilités dans
l’œuvre de construction nationale.
«À cet égard, la lutte contre la corruption
et la délinquance économique et financière ainsi que la lutte contre la
cybercriminalité sont au centre des actions du gouvernement dans le domaine de
la gouvernance et de la gestion des affaires publiques, conformément aux
orientations éclairées du président de la Transition, le colonel Assimi Goïta»,
a relevé le Garde des Sceaux.
Faut-il préciser que la création de la direction nationale des droits de l’Homme vient rallonger la liste des actions et des initiatives apportant la preuve manifeste de l’engagement et de la volonté politique de notre pays en matière de protection et de promotion des droits de l’Homme. Au regard de l’importance attachée à chacune de ces nouvelles entités, le ministre Mahamadou Kassogué dira que son département fonde beaucoup d’espoirs sur les résultats qui sortiront des échanges afin de faciliter leur opérationnalisation.
Oumar DIAKITE
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