
C’était en présence des membres du gouvernement dont le
ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, Mahamadou
Kassogué, des présidents des institutions de la République et du bâtonnier de
l’Ordre des avocats du Mali, Me Ousmane B. Traoré. L’on notait également la présence
des anciens bâtonniers et des membres de la famille judiciaire.
Cette rencontre, qui prend fin aujourd’hui, a
pour objectifs de faire l’état des lieux de l’évolution de la profession
d’avocat au Mali et de réfléchir à l’avenir du métier dans un contexte de régionalisation
et de communautarisation des règles de fonctionnement propres à la profession.
Il s’agit également de faire l’évaluation du parcours et de proposer des réajustements
et des projets pour le Barreau. «Car, c’est unis que nous pouvons consolider
notre profession», a déclaré le bâtonnier. Pour Me Ousmane B. Traoré, cela
suppose et impose que le passé soit connu et que les conditions d’exercice,
dans le cadre d’une déontologie exemplaire, soient correctement pratiquées dans
la liberté et l’indépendance.
Le patron de l’Ordre dira également que le métier
d’avocat est une profession réglementée et organisée en ordre et soumis à des règles
professionnelles et déontologiques strictes. «Il s’agira pour nous de nous réapproprier
notre déontologie dont tout manquement constitue, à n’en point douter, une
faute», a-t-il invité, ajoutant que la dignité, la loyauté, la délicatesse, la
modération, la courtoisie, le désintéressement, la confraternité et le tact
sont d’impérieux devoirs pour les porteurs de la robe noire à 33 boutons.
De 9 avocats en 1960, le Barreau du Mali qui
est passé à 305 en 2023, a été le fer de lance du Mouvement démocratique. «Nous
resterons ce Barreau citoyen qui aidera le peuple dans sa marche vers la démocratie»,
a assuré le bâtonnier. Les avocats débattront aussi, lors de ce forum, «de la
corruption dans la justice avec leur part de responsabilité». Selon le bâtonnier,
l’avocat défenseur des droits de l’Homme, de la veuve et de l’orphelin ne doit
jamais trahir son serment en se rendant complice de qui que ce soit.
La profession d’avocat est à la croisée des
chemins compte tenu de l’internationalisation des pratiques professionnelles.
En effet, l’avocat malien peut désormais, avec l’effectivité des textes
communautaires, exercer dans les autres États membres de l’Union économique et
monétaire ouest-africaine (Uemoa), où s’y établir définitivement à titre
principal, ou y créer un cabinet secondaire.
De son côté, le Premier ministre a signalé
qu’en organisant ce forum, l’Ordre des avocats du Mali trace la voie à suivre
aux professions libérales et aux autres acteurs judiciaires qui s’inscrivent dans
la dynamique du changement «qualitatif» abordée par les autorités de la
Transition. Ce, pour l’édification du Mali nouveau depuis la rectification de
la Transition dont l’acte de naissance «officiel» a été signé par le chef de l’État,
le samedi dernier, en promulguant la Constitution de la 4è République issue du
référendum du 18 juin 2023. Ce référendum a été une exigence majeure du peuple
malien pendant les Assises nationales de la refondation (ANR).
Pour Dr Choguel Kokalla Maïga, l’émergence d’une justice moderne, crédible et efficace à laquelle les citoyens font confiance passe inéluctablement par des réformes et des innovations. Mais aussi par le changement qualitatif de comportement des acteurs de la justice dans tous les segments. «Afin d’atteindre cet objectif, il est du devoir de chaque corporation d’engager des mesures nécessaires avec le soutien du département de la Justice», a exhorté le chef du gouvernement. Il ajoutera qu’après un quart de siècle de pratique, la loi du 13 octobre 1994 portant organisation de la profession d’avocat et le règlement intérieur de l’Ordre des avocats du 17 juillet 1995 méritent d’être réexaminés pour extirper les insuffisances, les incohérences et les anachronismes.
Bembablin DOUMBIA
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