
Les participants visitent des champs d’expérimentation des variétés de mil et de sorgho
Cette
journée est un cadre d’échanges. Elle offre l’occasion de partager des
informations sur les technologies et innovations développées par la recherche
et de recueillir les besoins des acteurs. L’objectif est de réunir les acteurs
des chaines de valeur des cultures végétales et associées pour connaître des
technologies prometteuses et des innovations capables de transformer leurs
systèmes de production. Au cours de l’évènement, les participants ont visité
des technologies éprouvées reçues du Conseil ouest et centre africain pour la
recherche et le développement agricole (Coraf), des technologies acquises à
travers d’autres institutions de recherche partenaires et des technologies de
I’IER.
Organisée
par l’IER, cette initiative s’inscrit dans le cadre des activités conjointes du
Programme de mise à échelle des «Technologies et innovations agricoles pour
l’accroissement de la résilience des systèmes de production et des
exploitations familiales en Afrique de l’Ouest et du Centre (TARSPro)» et du
Programme de résilience du système alimentaire en Afrique de l’Ouest (PRSA).
Au
cours de la journée, les participants ont visité des stands exposant les
différentes technologies ainsi que des champs d’expérimentations des variétés
de mil, sorgho, arachides, niébé, riz, fonio, des plantes fourragères et des
légumes. Et aussi, des équipements agricoles et des variétés de plantes. Ces
technologies ont été développées pour booster la production afin de permettre
aux exploitations de s’adapter au changement climatique.
D’entrée de jeu, le
directeur général de l’IER a souligné que le Coraf et ses partenaires se sont
associés pour mettre en œuvre, sur la période 2020-2025, une initiative
dénommée « Pôle de coordination de l’innovation, la recherche, la
vulgarisation et le conseil (Ireach) » pour démontrer des technologies et
innovations via des parcs de technologies. Dr Mobibo Sylla a indiqué que
celles-ci présentent des avantages d’ordre agronomiques, économiques, sensibles
au genre ou à la nutrition.
Le
représentant du ministre de l’Agriculture a noté que nous assistons de plus en
plus à une accentuation de la dégradation des terres agricoles, conjuguée aux
effets du changement climatique, des conflits, au faible niveau de productivité
et d’encadrement des producteurs et d’organisation des acteurs. Les
conséquences immédiates, selon Amadou Cheick Traoré, sont la menace sur la
résilience et la sécurité alimentaire et nutritionnelle des ménages agricoles
du pays.
À cela, s’ajoutent les effets néfastes écologiques et socio-
économiques, entrainant l’aggravation de la pauvreté et l’intensification de la
migration des jeunes au péril de leur vie.
En outre, le représentant du ministre de l’Agriculture précisera que le
programme TARSPro et celui du PRSA, s’insèrent parfaitement dans le Plan
stratégique de la recherche agricole et plus
particulièrement dans les axes stratégiques du volet agriculture du
programme d’action du gouvernement malien, mettant un accent sur la promotion
du transfert de technologies par la mise en place d’un mécanisme de diffusion
ou valorisation des résultats de recherche.
Amadou Cheick Traoré a déclaré que
la mise en œuvre des Programmes TARSPro et PRSA dans les pays en Afrique de
l’Ouest et du Centre dont le Mali, contribuera à améliorer les niveaux
d’adoption des technologies mises au point par la recherche, la promotion des
filières agricoles porteuses et par conséquent l’amélioration des conditions de
vie des populations en général et celles rurales en particulier.
Il a remercié
la Coopération suisse et la Banque mondiale pour avoir respectivement financé
les programmes TARSPro et PRSA. Amadou Cheick Traoré a salué le Coraf pour
avoir choisi notre pays pour abriter cet évènement.
Le Parc de Technologies est l’une des trois composantes du dispositif des programmes TARSPro et PRSA, pour accroitre l’adoption des technologies et innovations disponibles pour la transformation du secteur agricole.
Makan SISSOKO
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