
La Journée mondiale de la population (JMP) est commémorée le 11 juillet de chaque année. Cette célébration est l’occasion de magnifier les progrès de l’humanité. Malgré les défis auxquels nous faisons face, l’éducation et la santé ont atteint des niveaux sans précédent. Cette journée constitue une période de réflexion sur l’état de la population, vue comme une entité, avec ses défis et ses opportunités.
Le thème international de l’édition de cette année est : «Un monde de 8 milliards : Vers un avenir résilient pour tous - Exploiter les opportunités et garantir les droits et les choix pour tous». Il s’agissait ainsi d’avoir une conversation éclairée sur la dynamique des populations dans la perspective où le monde atteindra 8 milliards d’ici la fin de l’année. Au Mali, le ministère de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du Territoire et de la Population, à travers la Direction nationale de la population (DNP), a célébré l’événement hier à Dio-Gare. Le thème national de cette année s’intitule : «Santé complète de la femme pour un Mali en paix».
La cérémonie a réuni, autour du secrétaire général dudit département, Sambala Mady Kanouté, le directeur national de la population, Dr Amadou Sékou Traoré et la représentante adjointe du Fonds des Nations unies pour la population (UNFP), Anandita Philipose Dans son intervention, la représentante adjointe de l’UNFP relèvera que le thème international de cette année sied parfaitement au cas du Mali. Il convient de rappeler qu’avec un taux d’accroissement de la population de 3,6%, notre pays fait face à des défis socioéconomiques, politiques et sécuritaires permettant difficilement à tous d’exercer tous leurs droits.
La situation des plus vulnérables, notamment les femmes et filles dans le domaine de la santé est particulièrement inquiétante. C’est pourquoi, le thème national choisi par les autorités maliennes est « la santé complète de la femme pour un Mali en paix». Le choix de ce thème par le gouvernement, soutiendra Anandita Philipose, montre une fois de plus, l’engagement et la volonté des autorités à mettre au cœur de l’action publique, le bien-être de la population, principalement celui des femmes.
325 DÉCÈS POUR 100.000 NAISSANCES- Pour la responsable de l’UNFP, les différentes crises politico-sécuritaires dans notre pays doivent interpeller tout le monde à redoubler d’effort dans la protection des femmes et des filles. Surtout dans la promotion de leurs droits, notamment le droit à la santé sexuelle et reproductive, voire la santé intégrale de la femme. « Malgré les défis auxquels les femmes sont confrontées au Mali, elles continuent à être résilientes, fortes et une inspiration pour nous tous », a-t-elle noté. Et d’ajouter que l’accès aux services sociaux de base, l’emploi des jeunes, la migration forcée des populations due au conflit, les entraves au respect des droits humains, notamment le droit à la santé sexuelle et reproductive, sont autant de sujets pour lesquels nous devons unir nos efforts.
Cela, afin d’accélérer l’atteinte des trois résultats transformateurs que sont : zéro décès maternel évitable, zéro besoin non satisfait en matière de planification familiale, et zéro violence basée sur le genre. Pour sa part, le représentant du ministre chargé de la Population a indiqué que la célébration de la JMP consacre la volonté de la communauté internationale d’attirer chaque année, à travers une problématique donnée, l’attention des gouvernements et des populations sur la nécessité d’améliorer, par des investissements stratégiques et des interventions pertinentes, les secteurs de développement.
Le Mali, selon Sambala Mady Kanouté, peut se prévaloir d’un certain nombre de résultats encourageants dans chacun des domaines thématiques du Programme d’action de la Conférence internationale pour la population et le développement (CIPD) nonobstant les défis et difficultés qui se dessinent à l’horizon. «Les tendances sont bonnes et l’espoir est permis», a-t-il noté. Il indiquera que l’accélération des efforts pour l’atteindre des objectifs nécessiterait que l’on résolve les divers problèmes, en prenant en compte le contexte socioéconomique de notre pays.
Sambala Mady Kanouté a aussi rappelé que le Mali a toujours affirmé sa volonté politique de faire une priorité l’autonomisation des femmes et des filles, la promotion de l’enfant, de la famille et du genre. Dans ce sens, des efforts ont été faits en matière de la santé de la femme. Pour preuve, le rapport de la mortalité maternelle est estimé à 325 décès pour 100.000 naissances vivantes selon l’Enquête démographique et de santé réalisée en 2018. «Bien qu’encore élevée, la tendance est à la baisse », a signalé le représentant du ministre.
Oumar DIAKITE
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