
À l’instar de la communauté internationale, notre pays a célébré, mercredi dernier à Ouezzindougou dans la Commune du Mandé, la Journée internationale de la femme rurale, couplée à la Journée mondiale de l’alimentation respectivement sous les thèmes nationaux : «Investir dans l’agro-écologie féminine pour la résilience des femmes rurales au changement climatique» et «Main dans la main pour des aliments et un avenir meilleur».
L’évènement était présidé par le ministre de la Refondation de l’État, chargé des Relations avec les Institutions, Bakary Traoré, représentant le Premier ministre. C’était en présence de ses collègues de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Diarra Djénéba Sanogo, de l’Élevage et de la Pêche, Youba Ba, et de l’Agriculture, Daniel Siméon Kéléma.
Étaient aussi présents le ministre commissaire à la Sécurité alimentaire, Redouwane Ag Mohamed Ali, le chef du bureau de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao), Abdoul Karim Bah, le gouverneur de la Région de Koulikoro, le Colonel Lamine Kapory Sanogo, le président de l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture du Mali (Apcam), Sanoussi Bouya Sylla, et la présidente de la Fédération nationale des femmes rurales (Fenafer), Mme Niakaté Goundo Kamisso.
Cette dernière a rappelé d’entrée de jeu que les femmes rurales ne sont pas seulement les gardiennes de la terre, mais elles sont aussi responsables d’une stabilité alimentaire, car notre pays ne pourra se construire et se développer de manière inclusive sans les femmes. «Nous sommes les principales architectes du Mali nouveau, dans lequel il nous faut bâtir un avenir meilleur pour nos communautés et pour notre nation».
Pour Abdoul Karim Bah, les Enquêtes nationales sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle (Ensan) rappellent que de nombreuses familles restent vulnérables face aux crises successives, sécheresses, inondations, insécurité, hausse du coût de la vie. Mais elles montrent aussi la force et la résilience des communautés rurales, notamment celle des femmes rurales. Et de dire que le monde fait face à des défis profonds : la dégradation des sols, la raréfaction des ressources naturelles, la multiplication des chocs climatiques et des conflits qui fragilisent les moyens d’existence.
Pour le ministre de l’Agriculture, les femmes rurales restent les gardiennes de nos traditions agricoles, les piliers de nos familles, les artisanes du développement rural. Selon Daniel Siméon Kéléma, la célébration conjointe se passe dans un contexte où l’humanité continue de faire face à de graves problèmes de sécurité alimentaire causés par la crise climatique, la dégradation de l’environnement et l’appauvrissement de la biodiversité auxquels s’ajoutent les conflits armés et d’autres urgences humanitaires. Il a aussi tenu à rappeler les multiples efforts accomplis par le gouvernement pour accélérer l’atteinte de l’objectif «Faim zéro» et réduire la pauvreté rurale.
Sa collègue chargée de la Promotion de la Femme a expliqué que de nos jours, la production agricole, pastorale et halieutique représente environ 40% du Produit intérieur brut (PIB) du Mali et emploie plus de 80% de la population active, suivi des politiques agricoles et alimentaires au Mali en 2022. Et la ministre Djénéba Sanogo de dire aussi que les femmes rurales constituent environ 65% de la main-d’œuvre agricole, jouant un rôle essentiel dans la production alimentaire et la sécurité économique des ménages.
«Leur contribution reste cependant, fragilisée par l’accès limité à la terre, au crédit, aux intrants modernes, aux marchés et aux technologies. C’est pourquoi, investir dans l’agro-écologie féminine n’est pas un choix optionnel : c’est une obligation nationale et un impératif stratégique», a conclu la responsable du département en charge de la Promotion de la Femme.
Quant au représentant du Premier ministre, il a rassure en ces termes : «Nous devons renforcer les initiatives qui valorisent vos projets, vos entreprises, ainsi que vos contributions à la malienne.» Le ministre Bakary Traoré a expliqué qu’il s’agit également de saisir les opportunités de renforcement de l’autonomisation de la femme en leur accordant une attention particulière en vue de relever les défis rencontrés par ces femmes rurales pour le développement rural.
Dans notre pays, dira-t-il, les thèmes soulignent l’importance de reconnaître, d’appuyer et de valoriser les efforts inlassables des femmes rurales. Celles-ci, malgré des obstacles, continuent de contribuer au progrès et à la construction d’un Mali inclusif et durable. Le Mali Kura, c’est celui qui permet à la femme rurale de jouir pleinement de ses droits, d’avoir un meilleur accès aux ressources nécessaires pour son épanouissement et de participer davantage à la prise de décision.
Notons que la cérémonie s’est déroulée par une remise d’attestations aux officiels, mais aussi de matériels agricoles offerts aux femmes rurales par le département en charge de la Promotion de la Femme et une visite de stands.
Maïmouna SOW
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