INSP : Un besoin d’accompagnement

L’Institut national de santé publique (INSP) a tenu, mercredi dernier dans ses locaux, la 7è session de son conseil d’administration. Les travaux étaient dirigés par le représentant du ministre de la Santé et du Développement social, Dr Abdellaye Keïta, en présence du directeur général de l’INSP, Dr Ibrehima Guindo.

Publié vendredi 14 février 2025 à 08:09
INSP : Un besoin d’accompagnement

 Cette année, le budget se chiffre à 3,9 milliards de Fcfa contre 4,5 milliards de Fcfa, soit une diminution de 12%

 


Cette année, le budget se chiffre à 3,9 milliards de Fcfa contre 4,5 milliards de Fcfa, soit une diminution de 12%. À cause de cette réduction l’INSP a été obligé de revoir ses ambitions à la baisse pour 2025, a déclaré son directeur général. D’après lui, l’année 2024 a été particulièrement difficile en termes d’investissements et de réalisation des examens de routine.


Cela est dû, selon Dr Guindo, a plusieurs facteurs comme le gel des crédits de fonctionnement du budget de l’État, le déficit du financement structurel de la recherche et de la formation continue, la lourdeur administrative dans le décaissement des fonds de certains partenaires techniques et financiers (PTF), le problème d’électricité et l’inondation de certains locaux.

Malgré ces résultats peu reluisants, le directeur a témoigné que son Institut a connu des réalisations, notamment la tenue d’un comité d’éthique, d’un comité de gestion, la hiérarchisation de plusieurs enseignants chercheurs, le renforcement des capacités des ressources humaines, la réalisation de nombreux examens de surveillance épidémiologique. Mais aussi l’effectivité de nombreuses activités scientifiques; notamment des publications et des communications et les journées scientifiques de 2024.


En outre, le domaine stratégique a été renforcé par quatre documents normatifs; à savoir (le Plan national de préparation et de réponse aux urgences de santé publique, le manuel de procédures administratives, opérationnelles, financières et comptables, et le règlement intérieur du conseil d’administration). Il a aussi assuré la disponibilité de son équipe à consolider ces acquis, à poursuivre la modernisation des infrastructures et l’amélioration des conditions de travail ainsi que le suivi rigoureux des carrières à travers la mise en place d’un meilleur cadre d’orientation scientifique, et le tableau des emplois.


Pour sa part, le président du conseil d’administration a assuré que les administrateurs et lui-même mettront tout en œuvre pour accompagner l’INSP dans la mise en œuvre des orientations issues de la session.  Dr Abdellaye Keïta a demandé à tous les  administrateurs de bien vouloir appuyer la direction de l’INSP à mieux planifier ses recettes et ses dépenses au titre de l’exercice budgétaire 2025 à travers de meilleures directives sur l’ensemble des documents soumis à leur appréciation.

En plus des questions de veille sanitaire, de sécurité sanitaire mondiale et règlement sanitaire international, il les a exhortés à accorder un intérêt particulier à la recherche et à la formation qui constituent des missions de l’institut. Et d’indiquer que la ministre accordera un plus grand intérêt aux conclusions et recommandations issues des travaux.

Fatoumata NAPHO

Lire aussi : Amap : Le budget 2026 estimé à 2,510 milliards de Fcfa

Pour l’exercice 2026, l’Agence malienne de presse et de publicité (Amap) prévoit un budget de plus de 2,510 milliards de Fcfa contre plus de 2,462 milliards de Fcfa en 2025, soit une augmentation de 1,01% pour un montant de près de 50 millions de Fcfa..

Lire aussi : Livre : Le système financier malien à la loupe de Hamadoun Ousmane Bocoum

Hamadoun Ousmane Bocoum, expert en finance, développement économique et transformation stratégique, vient de publier chez L’Harmattan, son tout premier livre intitulé «Le système financier malien à l’épreuve des crises : une décennie de résistance». En prélude au lancement prévu dem.

Lire aussi : Kolondièba : Le projet RPV-GRN lancé pour renforcer la résilience des populations

L’Association pour le développement et l’appui aux communautés (ADAC), une ONG, a procédé, mardi dernier, au lancement de son projet Renforcer la résilience des populations vulnérables par le lien entre l’aide humanitaire, le développement durable et la consolidation de la paix (RPV-GRN.

Lire aussi : Transformation agroalimentaire : Le CDA mise sur l’innovation et la formation pour 2026

Le Centre pour le développement du secteur agroalimentaire (CDA) a tenu, hier au ministère de l’Industrie et du Commerce, la 7è session ordinaire de son conseil d’administration. La réunion a été présidée par le chef de cabinet de ce département, Bréhima Féfé Koné, en présence du d.

Lire aussi : Institut d’économie rurale : Le budget 2026 en baisse de 28,35 %

Malgré les difficultés rencontrées en 2025, notamment le retrait de certains partenaires et l’insuffisance de financement de la recherche agricole, l’Institut d’économie rurale (IER) a su maintenir son dynamisme, grâce à la résilience et à l’engagement de ses chercheurs..

Lire aussi : Centre national des œuvres universitaires : La modernisation des services comme priorité en 2026

La 30è session ordinaire du conseil d’administration du Centre national des œuvres universitaires (Cenou) s’est tenue, hier dans sa salle de conférences. La session a été présidée par le secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr.

Les articles de l'auteur

Variole simienne (Mpox) : Une maladie à déclaration obligatoire

La variole simienne (Mpox) dont notre pays vient d’enregistrer un cas est une maladie infectieuse contagieuse due à un virus de la même famille que la variole humaine..

Par Fatoumata NAPHO


Publié lundi 08 décembre 2025 à 08:10

Saison froide : Attention au «seprin et boloprin»

Communément appelée keratodermie palmo-plantaire, «seprin et boloprin» en langue «bamanankan», la pathologie est assez répandue pendant la saison froide avec le vent frais qui souffle. C’est surtout l’exposition des extrémités, c’est-à-dire la paume des mains ou la plante des pieds qui peuvent favoriser cette maladie..

Par Fatoumata NAPHO


Publié lundi 01 décembre 2025 à 09:00

Journée mondiale du souvenir des victimes de la circulation routière : Les ministres Madina Sissoko et Assa Badiallo Touré au chevet des victimes d’accidents

La ministre des Transports et des Infrastructures, Mme Dembélé Madina Sissoko, accompagnée de sa collègue de la Santé et du développement social, le Colonel-major Assa Badiallo Touré, était hier à l’hôpital Gabriel Touré pour remettre un important lot de kits de premier secours et de médicaments pour la prise en charge des victimes des accidents de la route..

Par Fatoumata NAPHO


Publié vendredi 28 novembre 2025 à 08:45

Notre santé, Santé générale et bucco-dentaire : Tout commence par la bouche

«Tout commence par la cavité buccale», selon le Pr Ousseyni Diawara odontostomatoligiste au Centre hospitalo-universitaire centre national d’odontostomalogie (CHU-CNOS)..

Par Fatoumata NAPHO


Publié lundi 17 novembre 2025 à 08:40

BNDA : Un geste pour faire battre le cœur des enfants souffrant de malformations cardiaques

La Banque nationale de développement agricole (BNDA) vient de remettre un chèque de 15 millions de Fcfa à l’hôpital mère-enfant, «Le Luxembourg», pour la prise en charge des enfants souffrant de malformations cardiaques. Cette somme est destinée à la prise en charge chirurgicale de 5 enfants..

Par Fatoumata NAPHO


Publié vendredi 14 novembre 2025 à 14:49

Stress : Personne n’est hors d’atteinte

Le stress est une réponse physiologique de l’organisme face à une situation de menace ou de pression. Donc on ne peut l’éviter comme le souligne si bien le psychologue, Emmanuel Kamaté qui le définit comme une réaction naturelle de l’organisme..

Par Fatoumata NAPHO


Publié lundi 10 novembre 2025 à 08:28

Post-partum ou suites de couches : La consultation post-natale est vitale

Le post partum ou suites de couche désignent la même période qui suit l’accouchement. Le gynécologue obstétricien, Dr Daouda Camara, explique que c’est la 3è partie de l’obstétrique. Il s’agit d’une période qui va de l’accouchement jusqu’au retour des couches (première menstruation normale). Il explique que c’est une période qui s’étend de 6 à 8 semaines. C’est ce qu’on appelle selon l’expression consacrée (la quarantaine)..

Par Fatoumata NAPHO


Publié lundi 27 octobre 2025 à 09:23

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner