Le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga a dirigé, hier à la Primature, le Conseil de cabinet portant sur l’évaluation du programme de travail gouvernemental six mois après sa mise en place.
À la fin des travaux, le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Porte-parole du gouvernement, le colonel Abdoulaye Maïga, a indiqué que six semaines après sa nomination, le chef du gouvernement, Choguel Kokalla Maïga, a défendu le Programme d’action gouvernemental (PAG) devant le Conseil national de Transition (CNT) qui l’a unanimement adopté.
«Dans ce plan de travail gouvernemental, évidemment, il y a un ensemble d’objectifs par département ministériel suivant une périodicité bien déterminée.
Après six mois, le gouvernement a ainsi procédé à une évaluation sur l’examen de ces objectifs sur le premier semestre (juin-décembre 2021)», a déclaré le ministre Maïga.
Selon le Porte-parole du gouvernement, cet exercice est éminemment important. Car, selon lui, c’est l’occasion pour le gouvernement de savoir si les solutions réelles ont été trouvées aux problèmes auxquels nos compatriotes font face.
«D’emblée, je pense qu’aujourd’hui, unanimement, nous nous accordons tous à reconnaître que la situation sécuritaire s’est substantiellement améliorée au regard d’une partie de notre territoire libérée des groupes terroristes, du retour des réfugiés et des personnes déplacées internes», a-t-il apprécié.
Le colonel Maïga ajoutera ensuite que dans le cadre des réformes politiques et institutionnelles, les Assises nationales de refondation ont fait des propositions. «Surtout de savoir réellement ce que nous comptons faire dans les 25 prochaines années. Nous pouvons également citer l’adoption par le gouvernement de la loi électorale et d’autres activités sur ce chantier», a soutenu le colonel Abdoulaye Maïga.
Concernant le domaine économique, le Porte-parole du gouvernement a noté que les impôts et les douanes sont aujourd’hui plus performants.
«Nous pensons également à la bonne gestion de la crise sanitaire, rappellera-t-il, notamment celle de la Covid-19. Surtout des actions sociales supportées par l’État au profit de nos populations. Je pense que dans la même veine nous pouvons également mettre à l’actif du gouvernement l’apaisement du climat social», s’est félicité le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation.
Le colonel Abdoulaye Maïga a insisté aussi sur le contexte dans lequel le gouvernement a pu réaliser et atteindre ces objectifs. Le premier élément étant les sanctions «malheureuses et inhumaines» prises contre notre pays à la fois par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et l’Union économique monétaire ouest africaine (Uemoa). Il faut en plus mentionner l’absence d’appui financier de la part de nos partenaires techniques et financiers.
Depuis le début de la Transition, a révélé le ministre Maïga, le gouvernement travaille exclusivement avec ses propres ressources. «Grosso modo c’est ce que nous pouvons retenir de cette évaluation préliminaire. Dans un très bref délai, sur instruction du Premier ministre, le gouvernement procédera à une présentation plus exhaustive de ses actions phares durant ce premier semestre», a annoncé le colonel Maïga.
Oumar DIAKITE
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.