
Depuis quelques mois, nous vivons une période de fortes
pluies accompagnées de vents violents. Conséquences. De graves incidents, voire
mortels sont susceptibles de se produire
pendant ou après ces pluies torrentielles.
Les parents d’un garçonnet âgé
d’à peine de quatre ans viennent de vivre l’amère expérience la semaine dernière
lorsqu’après une forte pluie qui s’est abattue sur la capitale et ses environs,
leur rejeton a été emporté par les eaux d’un caniveau. Cela s’est passé à
Lafiabougou, un quartier populeux de la commune IV du District de Bamako.
Dans notre pays, les mois d’août et de septembre sont connus pour être des périodes particulièrement arrosées par de fortes pluies qui, dans certains cas, sont quasi ininterrompues. C’était presque le cas le jour où le petit AD a été emporté par les eaux. Mais peu de temps avant, le ciel avait vomi une importante quantité d’eau sur la capitale et ses environs durant des heures, presque sans répit. Puis est survenu un moment d’accalmie comme pour permettre au sol complètement imbibé, d’évacuer par les caniveaux une partie du plein d’eau absorbée.
Accalmie trompeuse
Entre temps, le garçonnet se trouvait avec une tante dans le
salon de coiffure de cette dernière, sis à Hamadallaye. Les deux avaient profité
de l’accalmie de la pluie pour regagner leur domicile situé à Sébénikoro dans
la même commune. Visiblement, ce moment d’accalmie du ciel semblait beaucoup
plus à de la poudre aux yeux. C’était plutôt une accalmie trompeuse.
Le ciel était loin d’avoir déversé tout son
contenu d’eau sur la terre. La preuve. Pendant que le petit AD et sa tante se
préparaient à rentrer à la maison, le ciel était redevenu tout noir comme s’il
n’avait jamais plu. Il semble que la tante de AD n’avait pas tellement tenu
compte de cela. Elle aurait mal apprécié le temps, et, sans hésité une seconde, elle a pris son petit
neveu pour qu’ils rentrent très rapidement avant qu’il ne soit tard. Nous étions
déjà vers les environs de 18 heures. Et tout est allé vite.
C’était comme si la pluie attendait que les deux parents
prennent la route pour recommencer à tomber sur la ville de Bamako et ses
environs. En seulement quelques minutes de route, la dame a fait un constat. Il
pleuvait si vite et si fort qu’elle a préféré s’arrêter et se mettre à l’abri,
au lieu de continuer la route.
Toujours accompagnée de son petit neveu, elle
n’a pas souhaité prendre de risque. Bien au contraire. Elle a cherché un
endroit où ils se sont abrités en
attendant que le temps soit beaucoup plus clément. Il pleuvait des cordes.
Heureusement que la pluie n’a pas duré aussi longtemps que la dame redoutait.
En quelques dizaines de minutes le temps est redevenu normal.
Mauvaise fortune contre bon cœur
Généralement après la pluie c’est le beau temps. Dans le cas
présent, c’est un vent frais qui soufflait. Il avait fait son effet sur le garçonnet
qui a fini par attraper le froid. Après avoir longtemps patienté, il a fini par
presser sa tante pour qu’ils puissent rentrer rapidement à la maison. Cette
dernière a accepté, cependant elle a proposé à son petit neveu d’attendre que
les eaux de ruissellement baissent.
Mais, le bambin ne voulait. Comme il avait
commencé à grelotter, il a insisté et a mis la pression sur sa tante afin
qu’ils rentrent pour se mettre rapidement au chaud. La dame a résisté un moment
avant de céder sous la pression du petit. Elle a fini par faire bon cœur contre
mauvaise fortune. Pendant ce temps, les
eaux débordaient des caniveaux pour inonder les routes, devenues presqu’invisibles
pour les usagers. Précision.
C’est la dame qui transportait son neveu sur sa
moto. Au départ elle ne voulait pas prendre le risque de poursuivre la route
sur son engin après une telle averse. Mais, elle a fini par céder sous la
pression. Dans la foulée, elle a pris le bambin par la main, pour reprendre sa
moto, garée non loin, d’elle, de l’autre coté du caniveau. La dame s’apprêtait à marcher prudemment sur la passerelle pour
reprendre son engin.
Malheureusement, elle a mal apprécié l’endroit où elle
devrait poser son pied pour passer. Toujours tenant la main du petit, elle a
chuté, et a accidentellement lâché celui-ci. La force des eaux était telle
qu’il était impossible pour le bambin de s’accrocher à un quelconque obstacle pour se sauver. La main du garçon
avait glissé, d’entre celle de sa tante. Puis, il a été emporté par les flots
sans que cette dernière ne puisse rien faire pour le secourir.
Complètement prise de panique, la bonne dame s’est mise à
chercher son petit neveu sous l’eau dans le caniveau durant des minutes. En
vain. Il est arrivé un moment où elle était à bout de souffle.
Comme par un
heureux hasard, un passant a constaté qu’elle n’avait plus la force nécessaire
contre la furie des flots. Ce secouriste improvisé s’est démené pour secourir
la pauvre qui courait elle aussi le risque de se noyer, alors qu’elle tentait
de sauver son neveu. Mais hélas. Ce dernier est resté introuvable. Aux aux
dernières nouvelles, les fouilles effectuées sur place n’ont pas permis de le
retrouver. Du moins, de retrouver son corps.
Selon certaines informations, le porté disparu est orphelin de mère. Il serait originaire de la Guinée Conakry. Il venait d‘atterrir à Bamako pour passer un temps avec sa tante, chez qui il a été victime de noyade.
Sinè TRAORE
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