
En
parallèle des infractions de vols à main armée, braquages et autres, les
commissariats de police enregistrent régulièrement des cas de viols commis sur
des mineures. Souvent, ces viols sont commis dans de circonstances révoltantes.
En atteste notre fait du jour. Il a été enregistré par le commissariat de
police de Kati-coura (ex-1er arrondissement).
La
victime est une fillette d’une dizaine d’années. Celle que nous désignons par B
a été victime de viol par un prédateur sexuel dans un lieu de culte de Kati, à
une quinzaine de kilomètres de Bamako. Selon certains, le lieu choisi pour commetre cet acte ignoble, incite
à la révole, car il s’agit d’un endroit sacré. Dans le quartier de
Kati-Mission2-Extension, où les faits se sont passés, l’obsédé sexuel que nous
désignons par « Ladji », est connu de tous comme le gardien, c’est à
dire le planton de la mosquée du secteur. Mais derrière cette apparence de
surveillant de lieu saint, se cachait un obsédé sexuel. « L'habit ne fait pas
le moine, mais le moine se reconnaît par son habit », a-t-on coutume de dire.
Ladji
semble faire partie de ceux à qui s’adresse cette maxime. La preuve ? Le
faux dévot n’a pas trouvé mieux que de profaner le lieu qu’il était sensé
veiller en y abusant d’une môme. D’après nos sources, Ladji, du fait de son
statut de gardien de la mosquée, avait hérité d’une chambrette, située dans
l’enceinte même du lieu de culte. Elle
lui avait été attribuée pour y séjourner. Histoire de veiller sur les lieux à tout
moment. Mais, il n’avait pas hésité à transformer cette maison en chambre de passe. À en croire
les informations, le prédateur sexuel ne serait pas à sa première fois.
Du
moins, s’il faut croire les indiscrétions du voisinage. Un constat est général.
Dans la plupart des mosquées après les prières, le gardien prend soin de fermer
les portes. Elles ne seront ouvertes que jusqu’aux prochaines prières.
Généralement, c’est lors des prières que le lieu grouille de monde, y
compris des enfants qui viennent pour
adorer Dieu. Il se trouve que le gardien d’un autre genre sévissait sur les
petits êtres à la fin de l’adoration, en les attirant dans sa tanière. Et
c’était pour les faire des attouchements sexuels. Tel le cas de notre
« héroïne du jour ».
C’était un mardi. Ce jour-là, comme c’est généralement le cas à l’appel du muezzin, les fidèles ont rallié la mosquée pour la prière de l’après-midi. Les sources ne précisent pas si la môme victime était de la partie ou pas, mais il est clair qu’à la fin de la prière, Ladji le gardien a sévi sur elle.
Cela s’est passé au moment où tout le monde avait vidé les lieux. Comme il le fait habituellement, le gardien d’un autre genre attendit le départ des fidèles pour fermer les portes. Cela ne sortait pas de l’ordinaire puisqu’il veillait sur les lieux. Sauf que dans ce cas précis, il guettait la petite.
C’est
ainsi qu’après s’être rassurer qu’il n’y avait pas âme qui vive dans la cour de
la mosquée pour éventuellement les déranger, il saisi l’occasion pour faire
rentrer la fillete dans sa chambre. Ce n’est que totalement rassuré, qu’il
abusa sexuellement d’elle. Après son acte, il menaça sa victime de mort, si
elle venait à raconter l’affaire. La fillette partie sans rien dire avec du
saignement, preuve de son abus que la suite des faits prouvera.
Très
vite, les changements d’habitude sont remarqués par une tante de la victime.
Cette dernière, une technicienne de santé, finit par percer le mystère. Face
aux insistantes questionsde celle-ci, la petite finira par tout déballer en
désignant le gardien. Comme c’est généralement le cas suite aux affaires de ce
genre, des examens médicaux ont été
faits qui ont édifié davantage les parents de la fille. Selon la tante, l’hymen
de la fillette a été défloré, d’où le
saignement.
Scandalisée par ce qu’elle a découvert et constaté après son échange avec sa fillette, la tante se rendit du Centre de santé de référence « CSref » de Kati pour consultation approfondie. Elle s’est ensuite rendue au commissariat de police de Kati-coura pour porter plainte contre le gardien de la mosquée.
La nouvelle a fait le tour du quartier et une foule de mécontents se rendit à la mosquée pour vouloir « régler le compte » au gardien qui reçu jets de pierres et des coups de poing. Il n’aura son salut qu’à l’intervention d’un témoin, pour l’extraire de la vindicte populaire et qui a appelé la police du commissariat de Kati-coura.
La réaction des policiers a été prompte pour le prédateur. Interrogé, le pédophile a réfuté toutes les accusations portées contre lui nonobstant les examens médicaux. Les enquêtes ont également révélé qu’il n’était pas à sa première fois. D’autres mômes, âgés de 6 à 8 ans, auraient été aussi victimes de ses agissements. Ces éléments d’enquête sont suffisants pour transmettre son dossier au au parquet du Tribunal de grande instance du Kati.
Tiedié DOUMBIA
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