
Le code pénal au Mali prévoit et punit
l’infraction d’assassinat, complicité d’assassinat et détention illégale d’arme
à feu dans ses articles 199 et 200 du code pénal, et les articles 24 et 62 de
la loi n° 2021-028 du 31 mars 2022 régissant les armes et munitions en République
du Mali pouvant donner lieu à l’application des peines criminelles.
Une
infraction à cause de laquelle, M. Coulibaly a comparu devant les juges de la
Cour d’assises de Bamako. Le chasseur quadragénaire est suspecté d’avoir tiré à
bout portant sur S. Sow, après avoir confisqué son mouton, à titre de réparation
d’un préjudice subi à la suite d’une histoire entre éleveur et cultivateur.
Cette affaire s’est passée courant 2018 à Zambougou, hameau de Samantara,
Commune rurale de Sagabala dans le Cercle de Kolokani.
Tiré à
bout portant
Ce jour-là, les frères S. et A. Sow
conduisaient leur troupeau, une dispute intervint entre eux et deux autres
ressortissants du village, à savoir S. et C. Traoré. C’était au sujet des
dommages causés par leurs animaux à leurs cultures. Devant le refus d’obtempérer
des bergers, M Coulibaly, qui venait d’arriver sur les lieux, décide de
confisquer un mouton des frères Sow à titre de réparation du préjudice subi.
Aussitôt, S Sow manifeste son opposition, en brandissant notamment son bâton.
Contre toute attente, M Coulibaly tire
sur lui à bout portant avec un fusil de chasse qu’il détenait. Aussitôt, la
victime s’est écroulée sur le champ, avant de rendre l’âme quelques instants
après des suites de ses blessures.
C’est ainsi
que M. Coulibaly a été inculpé puis renvoyé devant la Cour d’assises
pour y être jugé conformément à la loi. à l’information aussi bien qu’à
l’instruction, il a reconnu les faits. Il a maintenu cette attitude durant
toute les procédure. Et ce, jusque devant les jurés de la Cour d’assises. Pour
assurer sa défense, il a soutenu qu’il se sentait menacé par la victime qui,
selon lui, avait tenté de lui porter des coups avec son gourdin. Il a reconnu
avoir utilisé son fusil. Mais il qu’il ne voulait pas la mort de la victime.
Ainsi, après les multiples questions des conseillers, le parquet a plaidé la préméditation. « Les circonstances des faits devaient permettre à l’inculpé, chasseur de son état, de faire des sommations d’abord, au lieu de tirer à bout portant sur la victime au niveau de la poitrine, où sont logés les organes vitaux de l’être humain », a dit le magistrat qui a requis de le maintenir dans les liens de l’accusation. La défense a plaidé la clémence de la Cour avec des circonstances atténuantes. Après délibération, déclaré coupable, l’accusé a bénéficié de circonstances atténuantes et a écopé de 5 ans d’emprisonnement.
Le ralentisseur à l’origine du malheur de l’accusé
À la suite du cultivateur, c‘est S. Pléa qui a
comparu pour coups et blessures aggravés. Faits prévus et punis par les
dispositions de l’article 207 du code pénal. La vingtaine, ce cultivateur a
porté des coups de coupe-coupe, sur B. Famanta, le blessant grièvement au bras,
avec trois des cinq doigts sérieusement touchés. Cet acte criminel s‘est
produit courant 2018 à Koulétina, Commune rurale de Matomo, (Macina).
Le lendemain, lorsque le nommé B. Famanta se
rendait dans son champ, il a été attrapé par le sieur S. Pléa qui lui
administra un coup de coupe-coupe. L’affaire s’est déroulée le mercredi 22 août
2018, le lendemain d’une dispute qui avait éclaté entre S. Pléa et un groupe de
jeunes à propos d’un ralentisseur construit en banco sur la route au niveau du
quartier Bozo appelé Yanfolila.
Les deux jeunes Pléa circulant en moto avaient
décidé d’enlever le ralentisseur. En voulant esquiver le coup, B. Famanta a été
atteint à la main gauche qui a été sérieusement blessée avec trois des cinq
doigts touchés. Malgré ce coup et ses blessures, S. Pléa, pourchassa sa victime
qui avait pourtant pris la fuite. Il avait l’intention de lui administrer
d’autres coups avec son arme blanche.
C’est grâce à une vieille femme de
passage que la victime a eu la vie sauve. Blessé, il a été conduit par son
grand frère S. Famanta, sur instruction de son père S. Famanta, au Centre de
santé de Saye pour des soins. Quelques jours après, il a été présenté à la
Brigade territoriale de Saye par son frère S. Famanta.
Ainsi devant les juges de la Cour d’assises, l’inculpé a reconnu les faits qui lui sont reprochés. Il avait fait de même depuis l’enquête préliminaire. Après délibération, il a été déclaré coupable avec des circonstances atténuantes. Il a été condamné à 4 ans de prison, et au paiement de cinq millions de francs.
Tiedié DOUMBIA
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