
Le ministre Youba Ba s’adressant à la presse après l’ouverture des travaux
C’était en présence du coordinateur du Projet, Mamadou Traoré, et du directeur général du CNPIA, Lassina Diallo. Des résultats palpables sont attendus du PDDEPS- Mali, notamment l’augmentation de la consommation de lait par habitant, du nombre de ventes de petits ruminants engraissés et la contribution du secteur bétail-viande aux budgets des ménages. Le Projet doit également faciliter l’accès à la microfinance, réduire la distance moyenne entre les points d’eau sur les voies de transhumance ciblées, et les conflits entre pasteurs et agriculteurs pour l’exploitation des ressources naturelles.
Pour le Projet, l’année 2025 sera celle où tous les travaux en cours ou non encore démarrés devront être résolument achevés. Il s’agit de la réalisation de 1.133 kilomètres de corridors pastoraux, 55 points d’eau et 04 gîtes d’étape. S’y ajoutent la délimitation de 200 kilomètres de pare-feu et la réalisation des travaux de la piste rurale Sikasso-Danderesso (33 km).Le budget annuel prévu pour l’exécution de ces travaux et autres activités se chiffre à plus de 5,46 milliards de Fcfa.
Parlant des dons faits au CNPIA, le coordinateur national du PDDEPS-Mali a précisé qu’il s’agit de 02 véhicules double cabine, de 25 motos et de matériels d’insémination d’une valeur totale de 182,250 millions de Fcfa. Le choix du Centre n’est pas fortuit, il est en effet une création nouvelle et a pour mission spécifique l’insémination artificielle animale qui demande beaucoup d’expertise. «C’est pour cela que nous avons jugé nécessaire de l’équiper en matériels pour mener à bien ses activités», a justifié Mamadou Traoré.
Le directeur général du CNPIA s’est réjoui de l’acquisition de ces matériels et équipements qui vont permettre à son service de «renforcer ses capacités d’intervention sur le terrain à travers des missions de suivi et de supervision». Aussi, vont-ils assurer le transport et la livraison d’azote liquide et des intrants d’insémination disponibles au niveau des unités de diffusion de l’insémination dans les bassins de production. Ils permettront également de rehausser le niveau de technicité des inséminateurs et des agro-éleveurs à travers la formation et le recyclage.
Le ministre de l’Élevage et de la Pêche, Youba Ba, a remercié la Banque islamique de développement pour son appui au secteur de l’élevage au Mali. Il a particulièrement apprécié l’appui en équipements à travers le financement du PDDEPS-Mali qui s’inscrit en droite ligne de la vision du Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta, de faire du sous-secteur de l’élevage, un des leviers importants du développement socio-économique du pays.
Lors de cette 7è session du PDDEPS-Mali, les administrateurs ont examiné et adopté plusieurs documents dont le rapport d’activités de 2024. Au nombre des activités réalisées, on peut citer l’équipement du laboratoire de contrôle des produits animaux construit au niveau du Laboratoire vétérinaire central (LCV), la réhabilitation de 10 marchés à bétail, l’extension et l’équipement de la chambre froide.
En plus, un dispositif de traitement des eaux usées a été réalisé au niveau de l’Abattoir frigorifique de Sabalibougou, 10 petites unités de transformation de lait ont été construites et équipées. S’y ajoutent la régénération de 750 hectares de Bourgou, l’équipement des vétérinaires privés et de la direction nationale des services vétérinaires, la formation des acteurs des centres de collecte de lait des régions couvertes par le Projet. Le taux d’exécution financière pour l’année 2024 est de 41% sur un budget prévisionnel de plus de 6,651 milliards Fcfa.
Anta CISSÉ
Le projet de budget de l’Agence malienne de la métrologie (Amam), toutes sources de financement confondues, se chiffre en recettes et en dépenses pour l’exercice 2025 à 1,25 milliard de Fcfa contre 1,11 milliard de Fcfa, soit une augmentation de 12%..
Les groupes WhatsApp connectent les personnes et facilitent le partage des idées, la création de nouveaux rapports et la découverte de nouvelles opportunités. Pourvu qu’ils soient bien gérés.
En plus du désarroi moral des vendeurs de bétail, beaucoup de petites activités connexes se trouvent impactées. Des vendeurs d’essence aux marchands ambulants en passant par les gargotes côtoyant ces garbals, tous ressentent le coup.
Ce financement de la Banque mondiale entre dans le cadre du Projet de restauration des terres dégradées (PRTD). Il permettra de soutenir le financement des alliances productives dans le domaine de la pêche pour les sept ans à venir.
Le budget de l’Agence du bassin du fleuve du Niger (ABFN) pour l’exercice 2025, approuvé en recettes et en dépenses, est d’environ 1,2 milliard de Fcfa contre 5,40 milliards de Fcfa pour l’année écoulée..
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