
La phase 2 du Projet
«conservation, revitalisation et valorisation des textiles traditionnels dans
le centre du Mali : le cas des localités de Bandiagara et Djenné» s’est bien
déroulée. Malgré les défis, les objectifs ont été atteints grâce à la
sensibilisation, à la formation des collecteurs de données pour l’inventaire et
au renforcement des capacités des artisans en matière de production de produits
de qualité et d’accès au marché.
Les activités menées
ont permis au Projet d’impliquer directement plus de 1.000 personnes et environ
30.000 personnes individuellement dont la majorité sont des femmes et des
jeunes. «Ce programme, selon certains, changera positivement la cohabitation et
la façon dont nous faisons des affaires entre nous, en référence aux liens
entre dogons et peuls.
Pour renforcer les
capacités de résilience des communautés face au conflit et jeter les bases du
processus de paix entre les communautés peules et dogons dans le Centre du
Mali, deux missions culturelles (Bandiagara et Djenné) ont reçu un prix de
l’ambassade des États-Unis au Mali à travers le Fonds des ambassadeurs pour la
préservation culturelle (AFCP). Ceci pour mettre en œuvre un projet
intitulé : «Conservation, revitalisation et mise en valeur des textiles
dans le Centre du Mali : cas de Bandiagara et Djenné».
Ce programme s’inscrit
dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord bilatéral sur les restrictions à
l’importation de matériels archéologiques de la Vallée du Niger et des falaises
de Bandiagara, signé le 19 septembre 1993, et renouvelé le 22 août 2022, entre
le gouvernement des États-Unis d’Amérique et celui du Mali.
Il vise à renforcer
la cohésion sociale, sensibiliser les communautés affectées sur le rôle de la
culture et des tissus traditionnels pour maintenir la paix et créer une
résilience communautaire, soutenir l’économie locale et contribuer à la
réconciliation entre les communautés peules et dogons.
Globalement, ce
Projet utilise les traditions de conception et de production des textiles,
ainsi que les nombreuses pratiques culturelles qui y sont associées pour
promouvoir la cohésion sociale dans le centre du pays. Il s’agit aussi de
rétablir la collaboration inter ethnique.
À terme, il doit permettre d’éduquer
les jeunes sur les diverses traditions culturelles sur l’identité malienne
partagée, préserver les preuves visuelles et fournir un soutien pour
transmettre les traditions à la prochaine génération.
Dans le même temps, il a
le droit de faire progresser la mise en œuvre de l’Accord sur les biens
culturels entre les États-Unis et le Mali et un plan d’actions à travers la
sensibilisation éducative et les expositions culturelles de textiles maliens et
d’objets connexes dans les contextes culturels des deux communautés au centre
du Mali.
Pour Moriba Moussa
Diakité, chef de la mission culturelle de Djenné et responsable du Projet, il y
a des missions sur le terrain et la diffusion de messages radiophoniques pour
sensibiliser les communautés sur le rôle des tissus culturels et autres objets
dans l’effort de réconciliation et le vivre ensemble.
Aussi pour l’inventaire et documentation du
patrimoine culturel lié aux textiles pour enregistrer, organiser le patrimoine
culturel matériel lié au textile et le renforcement des compétences de
production et de commercialisation des artisans pour faciliter l’accès au
marché avec des produits de qualité.
Au cours de cette
phase du Projet, les Missions culturelles de Bandiagara et de Djenné ont
poursuivi les actions de terrain qui ciblaient ses bénéficiaires directs dans
les communautés peule et dogon, en particulier ceux qui sont du secteur de
l’artisanat et peuvent jouer un rôle dans la mise en œuvre du Projet.
Huit sites étaient
concernés à Djenné (Kéké, Welingara, Djenné, Diabolo, Madiama, Promani,
Bougoula et Bangassi). Au total, 200 objets ont été inventoriés à Djenné et
dans les villages environnants, répartis comme suit : Kéké (32 ans),
Welingara (16 ans), Djenné ville (45 ans), Diabolo (26 ans), Madiama (20 ans),
Promani (45ans), Bougoula (20 ans), Bangassi (40 ans).
Et à Bandiagara, les
activités d’inventaire ont réuni 20 jeunes, y compris trois filles, et 16
d’entre eux ont été formés par 4 personnes ressources travaillant en étroite
collaboration avec la Mission culturelle de Bandiagara.
Répartis en cinq équipes de quatre personnes, ils ont été envoyés sur le terrain pour trouver des objets liés aux textiles traditionnels dogon et peul dans les villages et hameaux des Cercles de Bandiagara, Bankass et Koro. Au-delà des trois cercles, l’inventaire a concerné 9 communes, 23 villages et porté sur 158 objets à Bandiagara, Dandoli, Sangha, Dourou, Ondougou, Ségué-Iré, Diamnati, Kani-Bonzon et Youdiou. Au-delà, 11 objets indisponibles ont été reproduits en dessin à Bandiagara.
Youssouf DOUMBIA
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