
El-Ghassim Wane, a appelé à n’épargner aucun effort pour parvenir à un accord sur la Transition afin de créer un environnement plus propice à la stabilisation du pays. « Dans ce contexte, le Conseil de sécurité pourrait exhorter les parties à tirer parti des synergies existantes entre les recommandations des Assises nationales de la Refondation et l’accord de paix, afin d’inverser le cycle des conflits récurrents dans le Nord », a préconisé le chef de la Minusma.
Le diplomate a souligné que l’offensive des Forces armées maliennes de la semaine dernière contre les éléments de Katiba Macina dans le village de Moura, au sud de Mopti, a permis de neutraliser un grand nombre d’éléments terroristes contrôlant la zone. Dans le même temps, la Minusma a également reçu des informations faisant état de graves violations des droits humains commises contre un grand nombre de civils au cours de cette opération.
A ce sujet, El-Ghassim Wane a salué l’annonce, par le procureur du tribunal militaire de Mopti, de l’ouverture d’une enquête, y compris le déploiement sur le terrain du personnel nécessaire, et a exhorté les autorités maliennes à apporter la coopération nécessaire pour que la Minusma ait accès au site des violations présumées, conformément à son mandat.
Sur la marche de la Transition, il a souligné la nécessité de consentir des efforts pour parvenir à un accord sur la Transition. « Cela permettrait non seulement de lever les sanctions, une mesure essentielle compte tenu de la situation humanitaire actuelle, mais aussi de créer un environnement plus propice à la poursuite des autres processus fondamentaux pour la stabilisation du pays », a insisté le représentant spécial de l’ONU. El-Ghassin Wane a aussi attiré l’attention sur les lenteurs constatées dans la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation.
De son l’ambassadeur du Mali à l’ONU, Issa Konfourou a assuré que le retour à l’ordre constitutionnel au Mali figure parmi les priorités du gouvernement de Transition. Issa Konfourou a rappelé que l’instabilité politique et institutionnelle de son pays prend son origine dans des élections mal organisées et dans la mauvaise gouvernance. C’est pourquoi, a-t-il dit, le Gouvernement de Transition tient à faire des réformes majeures visant notamment à assurer une stabilité des institutions, tout en créant les conditions minimales de sécurisation pour permettre la tenue d’élections.
L’ambassadeur du Mali a de nouveau demandé la levée immédiate des sanctions « injustes, illégales, illégitimes et inhumaines » prises par la Cedeao et l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), et dénoncer un acharnement visant à asphyxier le peuple malien, à le punir pour ses choix politiques et à obtenir un changement de régime.
Il a révélé devant le Conseil de sécurité que le gouvernement continue de renforcer les capacités des forces armées maliennes, ce qui « donne des résultats très encourageants » sur le terrain. Depuis décembre 2021, a-t-il rappelé, les forces de défense et de sécurité maliennes infligent de lourdes pertes aux groupes extrémistes et sécurisent les populations.
Sur les allégations d’exactions soulevées contre le FAMa, il a souligné que les opérations militaires en cours dans la zone de Moura font suite à des renseignements qui ont permis de localiser la tenue d’une rencontre entre différents « katibas » et ont confirmé que ce secteur était un « sanctuaire terroriste ».
À propos des « événements de Moura », il a signalé l’ouverture, par la Gendarmerie nationale, d’enquêtes approfondies sur les allégations d’exactions présumées commises en mars sur des civils dans cette zone. En attendant les conclusions de ces investigations, il a appelé toutes les parties prenantes à la retenue et à éviter les qualificatifs de massacres ainsi que les allégations sans fondement proférées à l’encontre des forces armées maliennes.
SOUTENIR LE MALI
Au cours des échanges, le représentant chinois, Dai Bing (Chine) s’est félicité des efforts déployés par les autorités maliennes et la CEDEAO pour faciliter un rapprochement sur les questions politiques en suspens. Le diplomate chinois a signalé que Bamako est une force importante dans la lutte antiterroriste dans la région du Sahel. Les opérations menées dans le centre et le nord du Mali ayant permis de réduire les capacités des groupes terroristes et d’assurer le retour des personnes déplacées, a-t-il ajouté.
Dai Bing a souligné que les risques sécuritaires auxquels le Mali est confronté étant toujours d’actualité, comme l’illustre le recours aux engins explosifs improvisés, le représentant a encouragé le Conseil de sécurité à donner à la Minusma les moyens de s’acquitter de son mandat.
Anna Evstigneeva, représentante de la Fédération de Russie) a abondé dans le même sens en salué la détermination des autorités de transition maliennes à régler progressivement les problèmes que connaît leur pays, notamment leur engagement à rétablir l’ordre constitutionnel. La création d’un groupe de travail pour préparer des élections et le lancement d’un processus de négociation avec l’Union africaine et la Cedeao démontre, selon elle, l’attitude constructive des autorités de la Transition.
Sur la situation sécuritaire, la diplomate russe a estimé que la décision « irresponsable » de retrait total de l’opération Barkhane, prise sans consultation avec la partie malienne, viole les accords bilatéraux. Anna Evstigneeva a également déclaré partager les évaluations du rapport du Secrétaire général sur les conséquences négatives des actions de la France et de ses partenaires de l’Union européenne sur le mandat de la Minusma, notamment en matière de risques sécuritaires pour les Casques bleus.
Et la représentante russe de souligner que la coopération entre son pays et le Mali a des racines historiques. Elle a ainsi rappelé que la Russie fournit une assistance aux forces armées maliennes en matière de préparation au combat et de formation des personnels militaires et des employés. Elle a dénoncé la « campagne de désinformation sur les soi-disant mercenaires russes », estimant qu’elle fait partie d’un « jeu géopolitique sans scrupules ».
Synthèse de M. TOURÉ
Mohamed TOURE
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