
Ce débat proposé, selon Assétou Founé Samaké, vice-présidente du CERM, a pour objectif principal de faire l’état des lieux du secteur, des propositions pertinentes pour que chaque acteur soit gagnant dans l’exploitation des ressources minières au Mali. Soussourou Dembélé estimera que c’est une occasion pour les acteurs miniers présents de débattre sans tabou, de manière constructive sur les défis qui se posent sur la gestion des ressources minières au Mali sur les plans socio-économiques, environnementaux et politiques et améliorer le partenariat gagnant-gagnant.
«Ces richesses qui sont des opportunités pour le Mali l’oblige à faire face aux défis importants dont notamment disposer de l’arsenal juridique, technologique et des compétences requises pour une gestion efficace et à long temps de l’ensemble de ces richesses, trouver les mécanismes appropriés pour que les populations en particulier celles vivants à proximité des sites d’exploitation puissent bénéficier des retombées de ces ressources minières et préserver l’environnement», a indiqué le secrétaire général du ministère des Mines. Le président de la Chambre des mines du Mali, Abdoulaye Pona, a fait savoir que sa conviction profonde est que le chemin qui amène vers un Mali émergent et prospère passe infailliblement par une exploitation minière efficiente, juste et équitable du fruit de nos immenses richesses minières et minérales.
À cet effet, la chambre des mines du Mali, a-t-il dit, a pour vocation de servir de catalyseur entre d’une part, les intérêts de l’état et d’autres part ceux des investisseurs privés. D’ores et déjà, sa structure a adressé aux plus hautes autorités un mémorandum détaillé de propositions pour la bonne marche du secteur minier.
Aux noms des communautés proches des zones d’exploitation, Tiédé Fané, représentant le maire de Sadiola, dira que l’or, considéré comme le premier produit d’exportation, génère entre 250 à 300 milliards de Fcfa par an.
Toutefois, il regrette que malgré «cette contribution significative, plusieurs rapports sur le secteur de l’or au Mali (Rapport ITIE, rapport du Vérificateur général…) font ressortir que les retombées de l’exploitation minière sont en deçà de ce qu’elles pourraient être sans compter les plaintes multiples des communautés ».
Cependant, Tidié Fane reste optimiste. Pour que l’or brille pour le Mali, il suggère l’implication des plus hautes autorités à tous les niveaux, un suivi rigoureux du code minier par l’état, une gestion judicieuse des revenus tirés des mines, donner un contenu minimum au Plan de développement communautaire, prévu par le code minier en cohérence avec le Programme de développement, économique, social et culturel (PDESC). Par ailleurs, il invite les autorités à valoriser le contenu local et appuyer la Commune rurale de Sadiola à mieux organiser l’orpaillage à travers la mise en place de comptoirs d’achat.
Oumar SANKARE
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